Les changements de saison, ça m'enchante. Surtout celui-là.
Je trouve que la nature est foutrement bien faite: l'hiver arrive pile-poil quelques jours après que zara ait reçu une superbe collection de pulls qui grattent ornés de cerfs et de chaussures en poil de Yak. Ce qui tombe super bien, parce que je commençais à en avoir ras la cacahouète de mes compensées en liège et de mon top en crochet blanc.
Ce qui tombe également super bien, c'est que le rayon soupe knorr s'agrandit au fur et à mesure que les jours raccourcissent et que mon envie de me bâfrer de sorbets à la mangue rétrécit. Et que plus la saison des cerises s'éloigne, plus j'ai envie de manger des marrons, des omelettes aux cèpes, et du velouté de courges. Et très étrangement, plus la température baisse, plus j'ai envie de m'enrouler fort dans mon superbe peignoir en pilou gris orné de petits snoopys qui font des bonhommes de neige (ça plus le top en crochet, je suis une fille glamour).
Jusqu'à maintenant, la nature et moi on est carrément sur la même longueur d'ondes. Je veux du pull, elle me donne du froid. Je veux de la botte en caoutchouc imitation léopard (glamour on vous dit), elle me donne de la pluie, je veux une écharpe, elle me donne une angine. Dame nature et moi, on est connectées. A tel point que j'ai pas pu m'en empêcher, j'ai pris de l'avance...
Voici donc comment, depuis une dizaine de jours encore bien trop longs à mon goût, j'emmerde halloween en badant devant les catalogues de noël du CE (cette fois - ci, je prendrais la tête à coiffer), je pique le catalogue Jouet Club des voisins, je zone sans répit sur Marmiton et sur Elle Cuisine à la recherche de la meilleure recette de chapon farci, comment j'économise, centime par centime, pour m'offrir deux calendriers de l'aven Kinder (un pour novembre, un pour décembre), comment j'ai déjà supplié l'homme pour qu'on sorte le sapin, comment j'ai déjà fait ma liste de cadeaux. Et comment je compte m'échauffer à la grande bouffe finale en m'envoyant au moins deux gueuletons spectaculaires par semaine afin que mon estomac soit suffisamment distendu pour accueillir un quintal de foie gras poêlé à la confiture d'oignon. Comment je bois un litre de vin chaud par jour et ce, dès le petit déj', histoire de me réchauffer avant d'être trop refroidie. Sans parler de comment je recherche désespérément l'intégrale des films de Maculay Culkin en VHS pour finir de me mettre dans l'ambiance (à défaut n'importe quel téléfilm allemand fera l'affaire).
Sinon, le 3 janvier, telle que je me connais, je ressortirais mon top en crochet et j'achèterai de l'autobronzant.
Qu'on soit bien claires, la fin de l'année ne vaut que pour mon anniversaire, le foie gras de mon paternel, le vin chaud, le Vouvray et le pyjama en pilou.
RépondreSupprimerThanks greaat blog post
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