mercredi 1 août 2012

Harcèlement de rue.

Quelle merveilleuse idée que celle de cette étudiante du plat pays qui a décidé de faire un film sur cette chose extrêmement banale qu'est le harcèlement de rue.


Quelle affreuse déconvenue de constater les réactions de certains suite à la circulation de cette info, en mode "oh ça va hein les meufs, vous allez pas nous en faire tout un plat non plus"...

Et ben si. Tout un plat. Et avec l'apéro, les entrées, le plat principal, le trou normand, le fromage, le dessert et le café en plus. Resservons nous, ça fait pas grossir.

Oui, les filles se font emmerder par des types dans la rue. Je crois pas que ce soit nouveau. Je pense même que ça existe depuis que les rues ont été inventées. Avant ça, c'était du harcèlement de prairie ou de forêt, mais le principe était le même. Strictement. Pourquoi changer une si vieille recette? Une si charmante gourmandise? Tout simplement parce qu'elle est charmante et gourmande que d'un seul point de vue. Et en général, ce n'est pas celui de la donzelle.

Il y a plusieurs niveau au harcèlement de rue. Le premier, le basique est tristement célèbre. C'est le fameux "hé tsss madmoizelle, vazy comment tié charmaaaante, hé mamzelle, tu m'fait un sourire? hé mamzelle, pourquoi tu réponds pas? ha vazy, salope va!"
En général, on le flaire à 50m. Une bande de jeunes qui se marrent comme des baleines. Toi, en face, tu es seule, ou avec une autre femelle. En général ils sont toujours deux fois plus nombreux. Un quota qui doit les rassurer, je ne vois que ça. Dès qu'ils ont discerné que la silhouette qui arrivait sur eux était féminine, ils commencent à glousser, déjà très satisfaits de ce qu'ils vont te mettre dans la gueule. A moins qu'ils pensent que leur technique soit infaillible, et qu'elle se terminera par une partie de sexe endiablée, la maintenant, tout de suite, à même le DAB Crédit Lyonnais de la rue de la République un samedi à 14h. Comme on le flaire à 50m, on s'y prépare. Quand on peut, on dévie son itinéraire. On traverse la route. Mais des fois, c'est pas possible, ou alors on est tout simplement saoulées de devoir fuir, parce que c'est juste la quatrième fois de la journée qu'on se fait emmerder. Alors dans ces cas là, c'est méthode robocop. Tête droite, regard fixe, enjambées militaires, prêtes à encaisser le "salope" qui tombera forcément. Ma technique? Mon casque audio toujours autour à portée de mains. Ca ne fait fuir personne, mais au moins, ça préserve mes oreilles des insultes et de l'envie de tous les étriper.
Voilà. Ca s'est le coup classique.

Mais il y a aussi le vieux type bourré qui, au moment ou tu sors les clefs de ton sac pour rentrer dans ton immeuble va se glisser entre toi et la porte en te suppliant de l'inviter chez toi, l'haleine chargée de bière et les mains agrippées à tes avant bras. Devant ton refus poli (tu ne peux que refuser poliment, tu as face à toi un mec qui n'en est visiblement pas à sa première cuite, et que la moindre parole déplacée peut faire exploser la cocotte minute), il se fait évidemment plus insistant et resserre son étreinte. Et là, à part regarder ta vie défiler devant tes yeux, tu fais quoi? En général, tu mobilises des ressources insoupçonnées, et tu parviens à rentrer chez toi, mais avec la peur que demain matin, quand tu devras ressortir, le type soit là à t'attendre.

Il y a aussi ceux qui croient avoir une ouverture et qui se glissent dedans comme des bourrins. Je me rappelle de deux histoires qui m'ont fait flipper plutôt fort.

Un soir, de la lointaine époque ou je faisais du sport, je rentrais chez moi, en jogging, mascara aux joues, et cheveux collés de sueur sur mon front. Un homme entre deux âges et costume élégant m'arrête. Méfiante, comme à chaque fois que je me fais aborder dans la rue, je lui demande ce qu'il veut. Rien, juste l'heure. Je lui donne, rassurée et je trace ma route en direction du kebab. Je ressors, la bouche pleine de frites et de harissa, et là qui je vois? Le type de tout à l'heure. Comme c'est charmant, il m'a suivi, il veut m'inviter à boire un café. Je m'énerve, je lui dis de me laisser, et je me taille fissa en direction de chez moi. Quelques minutes plus tard, je me retourne. Qui je vois derrière moi, me faisant des grands sourires et des coucous joyeux? Il me propose de m'accompagner, comme ça, ça me laissera le temps de changer d'avis pour le café. Je m'énerve encore plus fort. Le traite de taré. ça le fait rire. Maintenant, je flippe carrément. Il est 22h, je suis à 10 minutes de chez moi, seule, et rien ne semble vouloir dissuader ce mec de me suivre. Je ne veux pas qu'il sache ou j'habite. Ma seule solution, un mec. Ce constat est tellement plaisant à faire quand on vit aux 21ème siècle et que l'égalité des sexes est pour toi une évidente priorité. Je me rue donc dans le restau très classieux ou travaille mon amoureux de l'époque, entre en trombe, en jogging, transpiration et harissa dans la salle blindée de gens très bien habillés mangeant des mets hors de prix, et je supplie mon mec de sortir dire à l'homme qui fait le pied de grue devant la vitrine de me foutre la paix. Bizarrement, ça a été radical. Pourtant dieu sait si aller jour la demoiselle en détresse auprès de mon amoureux nous a coûté à mes principes et à moi.
Une autre fois, je me suis fait avoir par un mec en fauteuil roulant. C'était il y a quelques années, à Montpellier. Un mec en fauteuil qui t'interpelle? Pourquoi se méfier? Là aussi, l'homme, qui aurait l'âge d'être mon père me propose un café. A l'époque, je n'ai pas encore 18 ans. Poliment, je décline, mais sans pour autant continuer ma route puisque je suis en train d'attendre mon tram. Le tram arrive. Tout en m'inondant de compliments sirupeux, il monte avec moi dans le tram. Sa roue se bloque. Forcément, je l'aide. S'en suit 25 minutes de supplications pour un café. Je ne sais pas quoi faire. Chaque fois que je fais mine de sortir, il fait mine de me suivre. Je ne peux pas lui dire d'arrêter, il est en fauteuil, j'aurais peur de passer pour un monstre. Finalement j'arrive à m'en dépêtrer,, et je l'oublie. Mais pas lui. Quelques semaines plus tard, je le revois à l'arrêt du tram. Le voilà qui me fait des grands signes et qu'il m'appelle et me supplie. L'épisode se répétera a épisodes régulièrement très embarrassants jusqu'à ce que je quitte Montpellier. Jusqu'au jour ou il me croisa à Avignon, et ou il mit son fauteuil en travers de mon chemin, en me rappelant à son bon souvenir. Ca fait bizarre de devoir hurler à un mec en fauteuil en pleine rue qu'il faut qu'il nous foute la paix. Je l'ai recroisé il y a une semaine, presque 10 ans après notre première rencontre. Il m'a vu, m'a refait ses grands signes de la main, avant de recommencer son cirque de'interpellations et de supplications. J'ai du encore une fois me barrer en courant, en faisant fi de cette dame qui m'a arrêté pour me dire "mademoiselle, le monsieur en fauteuil là, il vous appelle!" et qui m'a regardé fuir un homme handicapé comme si j'étais le dernier des monstres.

Il y a aussi le mec qui va se frotter à toi, pensant que dans le bus bondé tu ne te rendras compte de rien. Ou le mec un peu old school qui va siffler la longueur de ta robe. Ou celui qui va vouloir jouer au chevalier servant, surtout si tu lui as rien demandé.

Puis il y a vous. Les garçons qui vous croyez bien sous tout rapport, et qui, partant de ce principe,  s'accordent le droit de nous aborder, "bon enfant". Vous qui vous croyez drôles et originaux, avec vos commentaires sur nos sourires, nos fringues ou la longueur de nos jambes. Vous à qui on ne peut rien dire, alors même qu'on en pense pas moins, parce vous êtes polis. Vous qui pensez que le "on s'est pas déjà vu quelque part?" ou le "oh mademoiselle, vous avez fait tomber quelque chose de votre sac... non, je rigole, c'était juste pour voir vos yeux" sont d'une finesse et d'une efficacité à toute épreuve. Vous êtes lourds. Vous êtes chiants. Vous manquez cruellement d'originalité (n'oubliez pas qu'on se fait aborder par vous plusieurs fois par semaine. On en a vu passer des techniques de DomJuan des rues). Et surtout, vous êtes irrespectueux. Du moment que vous vous permettez d'arrêter une fille dans la rue pour lui faire une remarque sur son physique, vous lui manquez de respect. Ca ne part jamais d'un bon sentiment. Jamais. Vous êtes en chasse. On est vos proies. Sauf que ne l'oubliez pas, on est un peu plus que des animaux. Vous n'avez aucun droit, ni aucune légitimité à arrêter une fille que vous ne connaissez pas dans la rue pour la complimenter. Quelles que soient vos justifications, elles n'ont aucune valeur. Pourquoi? Parce qu'on ne vous a rien demandé. Et que cette jupe un peu courte, elle n'est pas là pour vous. Ce décolleté un peu plongeant? Il n'est pas pour vous non plus. Ca n'est pas une invitation. Jamais. En aucun cas. Vous ne pouvez pas vous empêcher de complimenter ou d'essayer de séduire les filles qui vous tapent dans l'oeil? Faites comme nous. Allez le faire dans des endroit qui sont fait pour ça. Aborder une fille dans un bar le soir est sans commune mesure avec le fait d'aborder une fille qui sort du carrefour market les bras chargés de courses. Et ce même si elle est habillée, coiffée et maquillée de la même manière.

Soyez honnêtes. Vous êtes vous fait juste une fois, une seule fois, fait arrêter dans la rue par une fille qui vous a complimenté sur votre physique avant d'aller vous proposer un café?

Pour conclure, je n'ai qu'une chose à dire (merci @nosmi)

science fiction

Edit: On m'a fait remarquer qu'il fallait que je nuance mes propos, surtout ceux concernant mon dernier paragraphe. Alors je vais préciser deux ou trois petites choses. Déjà, je ne parle pas pour tous les garçons. Même, je vais vous le confesser, les garçons, je les aime, et beaucoup en plus. C'est étonnant, non? Et je sais aussi que les garçons qui font des compliments désintéressés à une fille dans la rue, je sais que ça existe aussi. Il m'est même arrivé de donner l'heure à un homme et que ça s'arrête là. Disons juste que si je suis autant virulente, c'est que chat échaudé craint l'eau froide. Et que effectivement, je suis devenue extrêmement méfiante. Ma première réaction quand un homme m'aborde dans la rue est forcément défensive. Mes expériences m'ont refroidies, les unes se reproduisant quotidiennement, les autres m'ayant carrément fait flippé. Donc oui, quand un garçon m'aborde dans la rue, même s'il a une bonne raison à ça, ma première réaction est la crainte. La seconde, quand il me fait un compliment, est de me dire "je t'ai rien demandé". Je sais, je suis sur la défensive. Mauvais réflexes, probablement, puisque des innocents payent pour les autres. Mais réflexes qui, si aux yeux de certains ne sont pas pardonnables, s'expliquent par la fréquence et la répétition de situations très inconfortables. 
Donc messieurs, je sais que l'immense majorité d'entre vous êtes des types bien et respectueux. Je m'excuse si certains de mes propos ont pu en déranger quelques uns. Mais malheureusement, ça ne changera pas le fait que parfois, lorsque je sors acheter mon pain, j'ai plus l'impression d'être un sanglier le jour de l'ouverture de la chasse qu'un être humain qui va chercher une baguette. Et que j'attends avec impatience le jour ou il n'y aura plus que des garçons comme vous, respectueux, polis, et ne nous considérant pas comme de la viande, capables d'entrer en communication avec une fille avec innocence, finesse et intelligence. 
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124 commentaires:

  1. 1. C'est pour ça que j'ai presque plus aucun potes qui parlent aux inconnus dans la rue, voir qui préfèrent aller aux putes alors qu'ils sont cools, beaux et successfuls pour certains

    2. C'est pour ça que je ne parlent plus aux femmes blanches. Ce reportage n'est qu'un exemple de plus de racisme généralisé chez les blancs et étant donné l'histoire de leurs grand-parents ça m'étonnent pas.

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    1. PARDON? Ai-je bien lu? Ai-je bien compris?
      Tu dis que c'est être raciste que de décider que merde, à un moment donné, il y en a raz le bol de se faire aborder comme un bout de barbaque dans la rue? Tu crois que c'est propre aux "femmes blanches"? T'insinue quoi par là? Que les "femmes de couleur" font moins de simagrées et qu'elles ADORENT se faire emmerder par des abrutis qui croient que la chasse est ouverte dans la rue?

      Est ce que tu insinues que si moi, femme blanche refuse tes avances dans la rue c'est parce que tu n'es pas toi même un homme blanc? Est ce que tu penses que si je me faisait brancher de la même manière par un aryen bien blond j'accepterai ses avances en faisant des saltos arrière?

      Si tes amis pensent que les rencontres ne peuvent se faire que dans la rue ne doivent pas être si beaux et successful que ça, et je comprend qu'ils en soient réduits à aller aux putes.

      Et tous ces garçons un peu censés (parce que oui, il y en a, et plein en plus) qui ne séduisent pas dans la rue des filles qui n'ont rien demandé, et qui n'ont pas besoin d'aller aux putes, tu crois qu'ils font comment?

      Avec un raisonnement pareil, je te souhaite que l'inflation ne touche pas les travailleuses du sexe. Parce que vu l'image que tu as des femmes, tu vas t'en taper un gros paquet de putes.

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    2. Ben n'importe moi en tant que femme noire, jamais je laisserai un mec me sortir des conneries pareil sans réagir, la fille de la vidéo est bien gentil, moi chaque moi qu'un mec me traite de salope parce que j'ai pas répondu à son appelle , chaque fois que les vielle dégoûtant sa permette de me dire des truc je les remets à leur place et je les insulte comme ils m'ont insulté, j'ai rien à cirée de passer pour une folle.

      Je me souviens il y a quelques années, je rentrais du lycée , j'avais 16 ans à l'époque , un mec passe à vélo et me touche les fesses, j'ai juste eu le temps de le rattraper par le T-shirt et ça l'a fait tomber de son vélo, il était étalé par terre je me suis baisser et je lui ai dit la prochaine fois que tu fais ca je te pète ta gueule.

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    3. Vite il me faut du popcorn après le premier commentaire. Que quelqu'un m'amène du popcorn !

      Blague à part, bon post (je tombe par pur hasard sur ce blog) c'est une tendance assez fâcheuse chez les nouvelles générations masculines... Par contre, il ne faut pas tout mélanger: entre la drague et l'harcèlement. Je dis surtout ça après avoir lu l'article suivant: http://www.madmoizelle.com/harcelement-de-rue-118018 qui résume également bien la situation sauf à un message prêt dire que "bonjour, je vous trouve charmante." cela relève du harcèlement relou... Là je trouve ça abusé car je ne vois pas ce qui a plus de poli (certes direct) dans la façon de la démarche. Si ça ne s'arrête qu'à cette phrase là en particulier ça va (perso en tant qu'homme je ne suis pas du tout dragueur donc je tenterai jamais et je trouve qu'il y a mieux comme démarche).
      Ce n'est pas parce qu'on dit bonjour ou qu'on complimente quelqu'un qu'il va y'avoir viol direct...

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    4. Désolée mais le "mademoiselle vous êtes charmante" y a une manière de le dire. Parce que moi, en général, j'ai droit au regard lubrique et les lettres bien traînante qui signifient "j'adorerais te baiser".

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    5. Salut Posteuse,
      Désolé je ne connais ton nom, n'y voit aucun dénigrement, ni ne soit offensée que j'emploie le tutoiement..
      Je suis d'accord avec toi sur bien des choses dont tu parles, les "noms d'oiseaux" , les attouchements , la violence verbale et physique (non spécifiquement demandée..), les agressions, doivent être bannies, proscrites et punies par des sentences de TIG ou de prison à la mesure des infractions !!!
      Mes avis diffèrent de ton point de vue et en ceci; on peut blâmer un garçon ou un homme de n'être pas fin lorsqu'il voit une fille habillée de belle façon et un peu sexy à l’œil, mais on peut difficilement lui demander de ne pas ressentir en lui le trouble lorsqu'il voit cet être absolument désirable en tous points ! S'exprimer avec tact , gentillesse, délicatesse et esprit ne sont pas des atouts que tous possèdent ...Encore une fois, avoir peu d'esprit ou de tournures n'excusent pas la vulgarité !
      Ce qui me gène, c'est cette hypocrisie de certaines femmes, lors qu'un garçon gentil et bien éduqué, fais le pas, souvent difficile à faire, de s'approcher d'une femme qui lui plait, il se trouve parfois, souvent même rembarré sans autre forme de procès...
      lorsqu'un "Salopard, un dur , un tatoué,..." s'adresse à une femme il a souvent droit à tous les égards de ces dames..POURQUOI; et bien il existait une publicité qui disait à peu près ceci; "un gentil c'est bien..mais...un méchant c'est mieux ..!" , j'en ais parlé avec beaucoup de femmes qui quasi toutes m’ont dit " ooohh non ça n'est pas vrai.." bien que leur comportements allaient à l'encontre de leurs dires !!
      Un gentil à rarement la fille alors que le salaud..toujours !
      On dit que si Brad Pitt pince une fille; elle chouine et ricane un peu sottement , si Joe Toulemonde fais la même chose c'est une agression sexuelle ..tout dépend de qui il s'agit ..NON ?
      Et puis il y a aussi le fait des habits sexy, je ne dis pas qu'il faut se couvrir des pieds à la tête, je suis tout pour une mini jupe ou un jean bien taillé, je dis juste que si l'on s'habille un peu sexy , il faut un peu s'attendre aux réflexions par toujours très raffinées.
      Personnellement je n'en fais quasiment pas, c'est le plus souvent juste un bonjour en passant sans même m’arrêter, juste pour induire un " vous êtes jolie.." rapide et poli, certaines répondent ( ce qui fait plaisir) et beaucoup pas du tout (tant pis pour moi) ..je ne vais ni insulter, ni penser mal d'elles ..car c'est comme cela que je vois les choses..
      je crois juste que certains habits peuvent induire en erreurs certains..et surtout pas les plus finauds !
      Mesdames je vous prie d'excuser cette bien maladroite ou parfois abusive gente masculine qui en fait vous aime toutes tant ..!!
      De votre côté pensez qu'un salut rapide, un merci ou un sourire peuvent peut être éviter ces débordements qui sont à déplorer et nous faire chaud cœur..qu'un gros lourdaud qui insiste à besoin qu'on lui mette les points sur les I " Dites qu'est-ce que c'est , avez vous l'intention de m'agresser , sinon je vous prie de bien vouloir me laisser en paix , j'ai eu une dure journée ...merci " ou quelque chose dans ce gout la ..qui devrait faire l'affaire et faire ce retourner l'importun ..
      Sachez enfin que autant chez les hommes que chez les femmes, de plus en plus de frustrés sont seul livrés à eux même sans personne avec qui partager un repas, une conversation ou un moment tendre..
      Nous sommes fais l'un pour l'autre alors tâchons de vivre ensemble comme nous le devrions ..!!
      Peace !!!

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    6. ohh si vous deviez m'insulter moi c'est Joss ..

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    7. @Maisoui, si vous avez lu l'article sur Madmoizelle, je vous recommande d'aller plus loin en lisant les commentaires. Je vous copie l'un d'eux qui saura vous répondre mieux que moi.

      "Ce n'est pas parce que c'est positif, que c'est considéré comme un compliment que c'est bien. Ce qui est genant c'est l'intrusion dans la vie de quelqu'un qu'on ne connait pas et c'est aussi une façon de valider la présence des filles, leur physique. Pour moi, ça équivaut à me dire : tu es jolie, je valide ton corps, je valide ta présence dans la rue par mon regard. Ca reste une forme de domination. Les seuls compliments que je peux accepter sont ceux qui viennent avec de la politesse, avec un bonjour, excusez moi de vous déranger et blah blah blah.

      Par exemple, si je suis perdue et que je demande mon chemin, si je demande l'heure, une cigarette, du feu à quelqu'un que je connais pas dans la rue je vais pas juste dire : "hey t'as pas du feu?, hey quelle heure il est?…" mais j'y mets les formes parce que c'est une intrusion dans l'espace d'une personne. Pour moi, c'est la même chose avec des compliments, il faut y mettre les formes.

      Bon et je cite XXXXX parce qu'elle explique vraiment bien les choses.

      Posted by XXXXX
      Ce qui me paraît le plus difficile, c'est de faire admettre que même si ce ne sont pas des insultes, même si ce sont des mots à connotation positive, c'est quand même inacceptable.
      Même les "bonsoir princesse", "vous êtes charmante", "jolie !" doivent être éradiqués parce que ce n'est pas NORMAL.
      Nombreux sont les gens qui admettent que se faire traiter de salope est tout à fait scandaleux et doit être puni, mais je suis pas certaine que ces gens soient aussi conscients du fait que des qualificatifs positifs soient aussi pénibles, désagréables et preuve de la terrible misogynie qui règne dans la rue."

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  2. moi je dis bravo! à ton billet et à la réponse au commentaire précédent...

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    1. Bravo a Augure surtout. Non seulement il gagne le pompon du siècle, mais en plus il justifie à lui seul qu'on continue la bataille...

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  3. J'en ai vu des commentaires pourris, mais là...
    Augure, tu vaux pas mieux que les crétins décris dans ces lignes.
    La stupidité ne connait ni ethnies, ni classes sociales.
    Almira, ma femme à connu les même déboires à Bruxelles. Et les mecs comme moi, qui ne passons pas notre temps à faire ce genre de remarque ou de tentatives de drague à deux balles, j'avoue qu'on sait pas trop comment réagir. Ou bien si, mais trop violemment.
    Bon post. :-)

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    1. Je sais que ces gros lourd ne sont qu'une infime partie... mais malheureusement ce sont eux qu'on retient! Mais rassurez vous les mecs, on vous aime quand même (très fort même)

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  4. "Soyez honnêtes. Vous êtes vous fait juste une fois, une seule fois, fait arrêter dans la rue par une fille qui vous a complimenté sur votre physique avant d'aller vous proposer un café?"

    non, mais par des mecs oui ^^ (précision, je suis un mec, et hétéro)
    1 mec qui me demande sa route depuis sa voiture, puis me propose de m'avancer un peu. Je refuse, il insiste, je refuse un peu moins poliment, il se casse enfin... Je l'avais déjà vu un peu plus tot tourner avec sa voiture dans le coin. Un vieux en chasse d'un petit jeune.
    Et le mec qui me suit jusqu’à devant chez moi, ca m'est aussi arrivé. C'est assez flippant. Mais je sais me défendre c'est un peu différent que pour une femme. Et l'égalité des sexes n'a rien a voir la dedans ;) Faut bien nous laisser quelques petits trucs pour nous croire indispensables

    Je te trouve un peu dur pour ces mecs (nous) qui sommes dans ton dernier paragraphe. Je ne l'ai jamais fait, étant plutot timide et ayant aussi quelques principes d'ailleurs du mais-non-on-aborde-pas-quelqu'un-dans-la-rue. Mais je me rappelle de mon ancienne vie sur Paris. Je croisais tous les matins une superbe jeune fille à mon arret de RER, je rêvais de l'aborder. On attendait tout les 2 au même endroit notre train. je ne l'ai finalement jamais abordé, ne voulant justement pas passer pour un lourdingue, ou un éventuel psychopathe... Et j'ai jamais pu trouver quoi dire d'ailleurs. Mais j'ai rêvé d'arriver a lui parler. Alors comment je fais puisque je ne l'ai jamais croisé dans un bar ^^ ?

    Mais je comprends bien sur ce que tu veux dire par la, la finesse n'est pas souvent au rendez vous. Ca doit donner l'effet de se faire aborder par WWF ou medecin du monde rue de la république On a envie d'être ailleurs ou de traverser la rue ^^

    Ps : belle réponse au 1er commentaire

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    1. Bon. J'ai peut être été radicale, c'est vrai. Il y a des cas, comme le tien ou effectivement, aborder une fille dans la rue peut être charmant. Mais c'est pas tout à fait une inconnue, puisque tu la croise tous les jours?

      (et le témoignage d'un mec qui subit l'expérience du relou, merci merci merci)

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    2. Du moment ou on ne s'est jamais parlé, et ou je ne sais même pas si elle m'a remarqué, je pense que je suis un inconnu et c'est bien ce que tu abordes ici comme problème. Je la connais d'une certaine manière, mais elle non, et n'a rien demandé. Quoique j'aurai eu un avantage a l'époque, j'étais le premier relou de la journée ^^
      Du coup en arrivant a Lyon, changement de technique, inscription a adopteunmec et zou, pacs, appart, bébé... :p LA solution pour les mecs timides

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    3. wwf et médecin du monde veulent du fric, la il veulent mon cul, mon sexe! Déplacement stratégique pour ne pas se faire violer, pas se faire toucher ou se prendre des horreurs en pleine gueule! Des fois je pourrais être leur mère!

      bienvenue en mode survie pour femme seule ou non accompagnée d'un homme!

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  5. Moi j'n'irai pas jusqu'au point 2 de Augure car ce n'est pas une question d'ethnie ou de couleur, mais il faut avouer qu'il a pas tort. Oui, il y a des mecs relous, oui, certains ont l'alcool mauvais et sont méga-chiants quand ils sont bourrés, mais il faut l'avouer, du coup, même quand tu fais un gentil compliment à une demoiselle dans la boulangerie, on te regarde comme la bande de jeunes que tu décris plus haut.

    Et franchement, c'est bête parce que maintenant, pour séduire une femme inconnue qui nous plait, c'est soit Adopteunmec.com, soit attendre qu'elle soit bourrée en boîte... En gros, des rapports moins humains, dû à la généralisation de quelques cas isolés (oui, oui, des cas isolés car sur les 1000 hommes que la Parisienne croise dans la journée, il y en a 4 qui lui font le coup...).

    Donc oui, vous pouvez pleurer parce que des mecs veulent vous sauter pendant que nous idolâtrons les nymphomanes, sacré paradoxe.

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    1. ouuuaaaaaaaah, mais Augure et sa bande viennent en force ou quoi ? C'est dommage, il fallait naitre en 1320, vous auriez sûrement fait un tabac à l'époque (même si le tabac, ils connaissaient pas).

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    2. Je ne défends pas les connards de relous, j'défends les mecs normaux (soit les 996 autres sur 1000).

      La dernière phrase de ce post résume tout : arrêter une fille pour lui proposer un café, saimal.

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    3. Heu... Pardon de te le dire comme ça, mais si, tu es un connard relou (dans le cadre de ton commentaire évidemment). Si je ne t'ai jamais vu de ma vie, et que tu m'abordes dans une boulangerie, la seule chose que j'aurais envie de te dire c'est "je t'ai rien demander, fous moi la paix, j'achète mon pain". Et pardon d'insister, mais j'ai eu quelques histoires dans ma vie, et aucune n'a commencé alors que j'étais bourrée dans une boite de nuit ou sur adopte un mec. Si tu penses que c'est le seul moyen de faire des rencontres intéressantes, pas étonnant que tu en arrives à ce genre de réflexion. La fille n'est pas cet être hautain qui écarte les cuisses que quand elle est bourrée et qui te méprise le reste du temps.

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    4. Des cas isolés ? Ah bah oui j'suis conne, la fille se fait harceler QUE 4 fois dans la journée, oh bah c'est rien du coup !
      Et moi, la dernière fois que j'ai mis un short, on m'a langoureusement caressé la cuisse, mais de quoi je me plains, c'était qu'une fois dans la journée !
      Une fois dans la journée aussi quand on m'a mis une main, mais devant cette fois ci, parce que j'ai eu le malheur de porter un pantalon en cuir.
      Toujours UNE seule fois dans la journée, cet après-midi où une bande de mec ont insisté pendant 20min pour que je les suce, et que ohlala vraiment, c'est pas très gentil de refuser ça.
      UNE fois dans la journée quand un homme m'a suivi jusqu'à chez moi pour que j'aille coucher avec un ami à lui qui était dans son appart.

      Nan vraiment, pour des cas isolés comme ça, pourquoi ramène-t-on nos gueules n'est-ce pas ?

      Putain un jour j'vais faire un anévrisme à force de lire des conneries de ce genre.

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    5. J'hallucine...

      La destruction des rapports humains de notre société est telle que vous en êtes à dire que l'on ne peut rencontrer personne de manière impromptue, spontanée, inopinément ? Vous trouvez ça normal donc de ne côtoyer que votre cercle d'amis depuis votre enfance, vos collègues/camarades que l'on vous a imposés ou autre ???

      En effet, on est pas pareil, j'viens des îles, et chez moi, on se tutoie, on se sourie et on se dit bonjour même quand on ne s'est jamais vu...

      Bon allez, au final, je suis confronté à un mur, je laisse tomber, vous avez raison, on est TOUS des connards, ne parlez pas aux inconnus dans la rue, ils font peur => La peur des autres mène à l'intolérance...

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    6. Pour moi (une fille, hétéro), tout dépend du ton employé et du but de l'approche.

      En général, c'est assez facile à flairer, et je sais à l'avance si le mec va être un "relou" ou s'il a juste envie de m'aborder normalement (et pas forcément à coups de phrases bateau type "On s'est déjà vus quelque part").

      Ces mecs-là (2e cas de figure), je les aime bien. Parfois, je m'arrête et je discute avec eux cinq-dix minutes, même si ça ne mène à rien parce que j'ai quelqu'un, pas le temps, ou qu'ils ne me plaisent pas. Donc je suis d'accord avec toi, la "drague" classe et originale, sympathique et respectueuse, ne devrait pas être un problème. La fille est toujours libre de dire "non, merci" et de s'en aller.

      Le problème dont on parle justement, c'est le harcèlement, c'est-à-dire quand la fille n'a pas le choix ou qu'elle doit se coltiner insultes, doigts d'honneur, voire attouchements sans rien dire simplement parce qu'elle est une femme.
      Le plus souvent, les mecs qui harcèlent font ça en groupe, et même moi qui ne suis pas une peureuse, j'ai déjà eu peur en me faisant aborder d'une telle manière, même en pleine journée.

      Ce genre d'approche n'est PAS acceptable, que ce soit une ou trente fois par mois.
      Il n'est PAS normal en 2012 qu'une femme ait peur de marcher seule dans la rue, qu'elle doive changer son style vestimentaire pour être tranquille, qu'elle ressente le besoin d'être en groupe ou avec un homme, et surtout que le passant moyen ne réagisse pas et tolère ces comportements.

      Ça n'a rien à voir avec les rencontres, ça. Les mecs en question ne veulent pas te rencontrer, ils veulent juste se sentir forts et virils devant leurs potes et se marrer un bon coup en t'insultant au passage.

      Et effectivement ce type de drague est assez spécifique à la France. J'ai vécu un an aux États-Unis et je ne me suis jamais fait emmerder dans la rue (des regards et sourires à la limite, mais c'est tout.)

      Bref, certes il ne faut pas succomber à la paranoïa, des mecs sympa il y en a des tas, et des filles assez à l'aise (et peu timides!) pour aimer discuter avec des inconnus, ça existe.

      Le seul critère, comme toujours, c'est le respect.
      Il n'y pas de tolérance possible pour l'irrespect et le sexisme. C'est mon avis.

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    7. Si tu ne sais pas aborder une fille autrement qu'en lui parlant de son physique, si tu es incapable de discuter avec une nana sans faire un commentaire sur son cul ou son visage, alors effectivement, adopteunmec et les filles bourées restent la seule solution. Sinon tu peux aussi te servir de ton cerveau. La plupart des mecs font comme ça et ça marche.

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  6. Waouh ! Et bien en tout cas, ça fait un sacré ramdam. Depuis ce matin, je n'arrête pas d'en entendre parler et je suis bien contente de voir cette vidéo.

    Ca me fait tellement plaisir qu'on considère le problème. J'ai même vu qu'un hashtag sur twitter avait été crée et que plusieurs entités montaient au créneau. Tant mieux, faut que les mentalités changent.

    J'en suis à point où j'ai un peu peur sortir seule de chez moi le soir. C'est grave.

    Pour répondre à Anonyme : si un compliment bien intentionné dans une boulangerie peut mal passer c'est parce qu'on parle bien de harcèlement. Alors c'est peut être pas 15 fois par jour mais je peux te jurer qu'il est difficile de faire la part des choses entre le type relou et le bon type. On n'en a plus envie... Et au fait, dans le lot il n'y a pas que des types alcoolisés.

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  7. Hello Almira,

    Bravo pour ton coup de gueule, il est excellent, très bien écrit.
    Je ne suis malheureusement pas persuadée que le travail fourni par l'étudiante de Bruxelles ou le tien fasse rapidement changer les mentalités (exemple concret : ce cher Augure... Ps à ce Monsieur, jeune, cool et successfull : je suis sûr que ça va beaucoup leur plaire aux "femmes de couleurs" d'être considéré comme des chiennes et des salopes. Teste et tu nous fais un petit bilan ?)

    Tu as raison de ne rien lâcher. Je te rejoins à 100% pour ta conclusion : nous ne sommes pas des animaux et quelque soit la manière dont nous somme habillé, ça ne signifie pas open bar !

    Tant qu'il y aura ce type d'hommes dans la rue, il faudra effectivement continuer de se battre. Sans ça, ces insultes deviendront ordinaires, banales, acceptables...

    Vraiment un bon post :-)
    Thx

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    1. Bonsoir! je suis d'accord à 100% avec vous !sauf!pour le , : "nous ne sommes pas des animaux" Pourquoi? et bien parce que les animaux ne se comportent pas comme ces hommes vulgaires abusifs et méprisables que vous décrivez , avec les femelles ! ils les respectent et attendent le bon vouloir de celles ci et sa réceptivité !C'est la femelle qui décident des rapports sexuelles dans le règne animal. Et cela se passe avec beaucoup de patience et de respect de la part du mâle!il le sait !et ne peut bien mal de transgresser les règles du respect , les règles de la nature par un comportement déplacé!! sans cela il se ferait agresser et rejeter par ces dames - animaux :)))

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  8. Je sors du restaurant et allume une cigarette. Un type, bourré, et que je pense musulman, m'en taxe une. Je me dépêche de lui donner pour qu'il me laisse tranquille. Il brandit alors une rallonge électrique qu'il agite comme un fouet devant moi, et articule difficilement : "Voilà ce que je fais aux arabes !" (je suis française mais est-ce que cela change quelque chose, je ne pense pas...) Heureusement, il y a 2 jeunes types, assis sur un banc à quelques mètres, qui ont tout de suite bondi et hurlé en le faisant tomber par terre: "Si tu continues, on te fait manger le trottoir !!!"
    Merci les gars :)
    Conclusions :
    1/ En France, il est dangereux pour une femme de fumer une cigarette dans une rue passante et commerçante en plein été à 21h30.
    2/ Un musulman bourré en plein ramadan qui menace des arabes... Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris (?)

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    1. Tu dois disposer de dons mystiques pour pouvoir connaître la religion d'une personne à partir de son physique. Impressionnant.

      @1walide2guerre

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  9. C'est bien, on va pouvoir faire d'une pierre de coup. Parce que je suis une femme et noire de surcroit. Donc ça pourra répondre au commentaire débile d'Augure(même si honnêtement, sa phrase est tellement débile que cela doit juste être un troll)

    Je suis rassurée de voir ce hashtag en TT, parce que ça fait longtemps qu'on en parle entre amies. Et ça fait du bien de voir les langues se délier.

    C'est très frustrant de voir les commentaires des hommes qui sont dans le dénis total en disant que ce n'est pas bien grave, que c'est pas un viol, qu'il faut pas provoquer avec la jupe ras-la-fifounette-que-quand-tu-lèves-les-bras-tu-vois-les-poils-et-je-parle-pas-des-aisselles .

    J'ai perdu beaucoup de poids il y a quelque années, j'en étais très fière, je me sentais à l'aise, j'ai commencé à porter des robes, des jeans slim, des shorts. Je me regardais le matin et j'étais contente parce que je me trouvais jolie.
    Puis je sortais et c'est là que le cauchemar commençait se faire arrêter dans la rue, bloquer le passage, tripoter, menacer, insulter.

    Ce ne sont pas que les noirs où les arabes qui font ça comme certains s'amusent à le dire. Il y a de tout, de toutes les classes sociales, de tous les ages, de toutes origines.

    Ce que certaines personnes n'arrivent malheureusement pas à comprendre, c'est qu'en tant que femme, on ne se fait pas forcément belle pour avoir un reflet dans le regard d'un homme. Dans la majorité des cas, on se fait belle pour soit. Ca fait belle lurette que j'ai un copain , et je ne cherche pas du tout à tromper. Mais quand je sors avec mes amis, qu'il soit là ou pas là, j'ai envie de me faire jolie, parce que voilà, j'aime bien.
    Ca ne veut pas dire que je suis up-to-date comme certains semblent le croire.

    On ne vit pas que par rapport au regard des hommes. Et ils ont du mal à le comprendre. Ou ils n'ont surtout pas envie que l'on vive pour autre chose. C'est ça qui est dommage.

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    1. Mais quand je dis que ton dernier paragraphe est limite, c'est parce que je le trouve trop extrème.
      La rue est un espace publique, il n'est pas interdit d'entrer en rapport avec l'autre. Cependant à partir du moment au l'un n'est plus d'accord, l'échange doit s’arrêter.
      Ce qu'il faut, ce n'est pas dire au mec qu'ils n'ont pas à venir nous parler dans la rue, car c'est absolument et totalement absurde.
      Ce qu'il faut qu'ils comprennent, c'est que quand c'est non, c'est non.
      Qu'il y a des règles de bienséances et de savoir vivre qui font qu'on a pas à aller voir une femme en lui disant "HEY SALE PUTE VIENT ME SUCER LE GLAND T'AS VU".
      On ne peut pas interdire les interactions entre les gens, de toute les façons ça rendrait les choses tellement tristes.

      Ce qu'il faut c'est que ces interactions restent courtoises et consenties . Et c'est là que le bas blesse.

      Et puis soyons honnêtes, tous les mecs ne sont pas des sauvages, ils ne sont pas tous en chasse comme des loups. Faut mettre un peu d'eau dans son vin, ils exagèrent, mais faut pas exagérer à notre tour en leur disant qu'ils n'ont pas à nous parler dans la rue.
      Puis ensuite comme mesure radicale on marchera sur des trottoirs séparés? C'est ridicule.

      Par contre, je suis déçue de voir que tu n'as pas parlé de l'autre problème qui pourtant n'est pas négligeable: ce sont les femmes qui te demandent de te couvrir plus et qui justifie le fait que tu te fasses emmerder dans la rue.
      Combien de fois ai-je entendu une femme/fille dire a sa copine en me voyant "mais elle cherche à se faire violer celle là?" ,"T'as vu sa tenue?" tout en te reluquant désagréablement de haut en bas.
      Il y a aussi celles qui dès que tu te maquilles ou t'habille un peu différemment vont te jeter un: "dit-donc t'as un rencard ou quoi?" Ça confirme bien mon idée selon laquelle pour certaines personnes, une femme doit vivre pour le regard d'un homme...

      Je suis contente en tout cas de voir ton initiative sur ce sujet :)

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    2. Tu as raison (et merci d'avoir renvoyé ton argumentaire de "femme de couleur" - même si à mon avis la couleur n'est jamais un argument - à ce crétin d'augure).
      Je suis effectivement trop extrême. Disons que je parle sur le coup de la colère. Il y a effectivement des vrais garçons bien qui peuvent aborder une fille dans la rue. MAis ça se fait toujours dans un contexte précis, et pas arbitrairement. Ce genre de garçon ne va pas se planter devant toi pour te faire un compliment qui vient de nulle part. Tu vois ce que je veux dire? De même, je trouve certains regards masculins flatteurs. Mais pareil, il y a les circonstances qui vont avec.

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    3. C'était pas vraiment un commentaire de "femme de couleur" (pour l'amour du ciel, je suis noire ça casse pas trois pattes à un canard de le dire :p )
      C'était plutôt un commentaire de femme.
      Plus une partie je suis noire et moi aussi on me fait chier dans la rue.

      Honnêtement ça peut être fait arbitrairement je ne sais pas si tu as déjà vu quelqu'un et tu ressens "un truc" et tu te dis qu'il vaut mieux agir tout de suite. Ca c'est un peu arbitraire, mais pareil, si c'est courtois, ça va. Puis c'est sure qu'il va pas commencer par un sifflement de berger!
      Il y a les regards flatteurs et il y a ceux qui font peur/dégoutent/énervent.
      Mais ouais, je vois ce que tu veux dire!

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    4. j'ai dit femme de couleur en réponse au "femme blanche" d'Augure, hein. (Quand on me dis que je suis blanche, je le prends pas comme une insulte - sauf à la fin de l'été alors que j'ai passé des heures à cuire au soleil en vain, mais c'est une autre histoire - alors pourquoi est ce que dire de toi que t'es noire en serait une?

      :)

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    5. On va partir dans un autre délire là!
      Tu disais femme de couleur, je te dis que tu peux directement dire "noire"! Souvent les gens n'osent pas dire ça parce qu'ils ont peur que ça fasse raciste :p alors à la place souvent ils disent "black" "renoi" "femme de couleur". Je trouve toujours ça bizarre!!

      Sinon je compatis ma coloc a ce problème chaque année. Elle choppe les coups de soleil à la place des marques de bronzage!

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    6. @Almira Gulsh, pourquoi tu traites ''Augure'' de crétin? Il n'a fait qu'exposer son point de vue. C'est pas brillant certes, mais là tu réagis comme ces terroristes/dragueurs que tu décris...

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    7. Parfaitement d'accord avec toi ,nous ne sommes pas des objets ,leurs appartenant, mais des personnes qui ont le droit de se promener ou et quand elles le veulent sans se faire accoster et insulter! Ces comportement abusifs doivent être sanctionnés!Les femmes ne doivent pas vivre comme en temps de guerre et se cacher!parce qu'il y a des hommes irrespectueux insultants dans la rue! et une régression des droits des femmes dans notre société!les féministes des années 50-60 se sont battent durement et avec fierté pour les droits et la dignité des femmes!En tans que personne humaine égale de l'homme! Et ce n'est pas maintenant en 2012 que nous allons laisser régresser nos droits et notre dignité!

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  10. "Vous ne pouvez pas vous empêcher de complimenter ou d'essayer de séduire les filles qui vous tapent dans l'oeil? Faites comme nous. Allez le faire dans des endroit qui sont fait pour ça. Aborder une fille dans un bar le soir est sans commune mesure avec le fait d'aborder une fille qui sort du carrefour market les bras chargés de courses. Et ce même si elle est habillée, coiffée et maquillée de la même manière."

    Ah bon ? Donc il n'y aurait plus de place pour la spontaneité le flirt, la galanterie, la taquinerie seulement aux heures et endroits prévus ... pas tres romantique et assez tristounet :(

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    1. Je m'apprête à sortir faire des courses. Je suis en short. Si sur ma route tu m'arrêtes pour me dire que tu trouves mes genoux merveilleurs, ça va me gonfler. Pourquoi? Parce que je suis sortie de chez moi faire mes courses. Pas me faire brancher par un type que je connais pas. Dois je développer encore?

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    2. Parce que tu part du principe que ce seras forcement negatif/chiant/null/gonflant en te basant sur tes mauvaises expériences passées, que tu ne veut pas renouveler a juste titre.

      Tu as deja decide que ce serait de toute façon une mauvaise expérience...

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    3. quelques heures après. Je suis sortie, avec mon short. Deux types m'ont vu passé en vélo. J'y ai pas coupé. "Hé mamzelle! Hé mamzelle! t'es charmante!". Je leur aurai roulé dessus avec joie.

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    4. Anonyme, si tu avais lu les autres commentaires tu aurais compris que ce n'est pas tant le fait d'être abordée qui est dérangeant, mais le fait que cela est systématiquement fait avec une remarque sur notre physique. Et il y a bizarrement des hommes qui ne comprennent pas ce que ça a de désagréable et de dégradant. On peut aborder quelqu'un pour plein de raison mais prendre comme raison le cul de la fille, c'est insupportable.

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    5. Désolée mais aborder une personne inconnue dans la rue ,et l'insulter si cette rencontre ne l'intéresse pas , n'est ni séduire ni complimenter une femme!!!Il faut bien plus de finesse et d'intelligence pour créer une rencontre et apprendre à se connaitre, et , peut être plus si affinité! Et le fait que cette personne soit en mini jupe ou en pantalon col roulé veux dire la même chose!Nous ne sommes à la disposition de personne!

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  11. "Vous êtes vous fait juste une fois, une seule fois, fait arrêter dans la rue par une fille qui vous a complimenté sur votre physique avant d'aller vous proposer un café?"

    Non, mais il me semble que c'est un très mauvais argument.

    Premièrement, parce que la plupart des hommes (moi y compris) seraient ravis de se faire aborder dans la rue par une femme qui les complimente et leur offre un café.
    C'est d'ailleurs l'argument qu'opposent certains hommes pour défendre le harcèlement de rue : c'est censé être un compliment, ça fait plaisir de se sentir désiré.. en oubliant au passage le caractère insistant, répétitif et injurieux de ces "prises de contact".

    Deuxièmement, si les femmes ne se comportent pas ainsi, c'est en grande partie parce que c'est très mal vu. Elles se font déjà insulter si elles marchent seules sans porter une burqa, je n'ose pas imaginer les réactions si elles se mettent à aborder les hommes qui leur plaisent.

    Et pourtant je ne vois pas où est, en soi, le mal à aborder poliment, sans insistance, quelqu'un dans la rue si on "craque" vraiment pour cette personne.

    En ce qui me concerne, j'ai d'ailleurs été abordé plusieurs fois dans ma vie.. par des hommes, qui tout en restant polis ont su me faire rapidement comprendre que je leur plaisais, qu'ils étaient disponibles et qui m'ont donné leur numéro de téléphone. N'étant pas intéressé, je les ai éconduit poliment et l'histoire s'est arrêté là. Pourtant, je ne me suis pas senti agressé, parce que ces prises de contacts étaient :
    - sans insistance (je n'ai eu qu'à faire savoir mon désintérêt pour être tranquille),
    - peu fréquentes (et pas dix ou cent fois par jour),
    - respectueuses et polies ("Excusez moi", "Bonjour", et aucune insulte).

    J'ose espérer qu'il y aura encore de la place dans notre société pour cette façon là d'aborder les gens, et que hommes comme femmes se permettront encore de le faire quand ils "flashent" sur quelqu'un.

    Ça n'empêche pas qu'il faille se débarrasser de la minorité de mecs agressifs qui polluent nos rues. D'autant plus que, si les femmes se font emmerder plusieurs dizaines de fois par jour, et que la plupart des hommes ne se comportent pas ainsi, ça veut dire qu'on a affaire à des harceleurs en série qui abordent systématiquement les femmes qu'ils croisent.

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  12. En tant que fille je ne vois pas en quoi c'est dérangeant qu'un homme nous aborde dans la rue POLIMENT dans la mesure où un "non merci" suffit à l’arrêter... à la limite je préfère ça plutôt que de me faire draguer lourdement en boite ou dans un bar. Il faut bien faire des rencontres quelque part quand même !!!

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  13. Et je précise que sur le dernier mois mon copain s'est plus fait aborder que moi dans la rue (en l’occurrence dans le métro) par des nanas...

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  14. Et pour être impartiale avec la gent masculine, je raconte également cette histoire. Partant en vacances, je me trouve en haut d'escaliers menant vers le métro (Pont de Neuilly, pour ne pas le nommer) avec une valise énorme et pleine à craquer, qui menace de m'entrainer dans le vide. Étant une fille, je ne peux m'empêcher d'emmener les 3/4 de ma garde-robe, juste au cas où... :) Un charmant jeune homme est venu à mon aide spontanément, et a disparu aussi vite dans le métro. Merci à toi :)

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    1. Ç'aurait pu être une femme assez costaude pour t'aider, ça n'a rien de sexué comme geste :)

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    2. Et bien voilà!cela existe encore les vrais hommes:)))

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  15. Bonjour.

    Article intéressant. Il était temps de prendre conscience de ce problème de société. J'étais conscient du comportement de certains, mais pas dans une telle proportion.

    Ma conclusion est bien différente du premier commentaire. Je n'ai pas bien compris l'histoire des femmes blanches au passage ...

    Même si effectivement, de ces comportements résulteront un isolement social encore plus prononcé, c'est malheureusement le prix que devront payer les hommes pour le comportement plus que déplacer de certain. On se plaindra des personnes qui ne communiquent plus dans le bus, et qui n'oseront plus se parler dans le rue. A titre personnel c'est déjà mon cas, plus par timidité que d'autre chose d'ailleurs. Mais c'est un mal pour un bien.

    Comme expliquer précédemment, il y a d'autres circonstances que la rue et les anonymes pour faire des rencontres. Donc ça n'est vraiment pas un problème contrairement à ces injures répétées.

    @1walide2guerre

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  16. Je ne suis pas totalement d'accord avec le dernier paragraphe. Si l'on accepte de n'être abordé que dans les moments où on se rend disponible, où on est "en chasse" (dans les bars, sur les sites de rencontre); où est la surprise? Où est le hasard?
    Évidemment, ce genre de rencontre ne se fait que sur la base du physique. Mais bon, n'en déplaise à tous les chantres de la "beauté intérieure", le physique est la première chose que chacun offre à l'étranger.
    Maintenant, quelque soit la raison qui pousse une personne à en aborder une autre, il faut que chacun comprenne que quand c'est non, c'est non. (Et voir à diversifier certaines phrases d'approche, parce que le coup du père voleur, voilà, bon...)

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    1. Moi je suis d'accord qu'il n'y a pas de mal a tenter une approche dans la rue, tant que ca reste correct et que non est accepté comme un non et pas comme un "insiste gros lourd, puis si ca marche pas, insultes moi"

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    2. Evidemment, j'ai été un peu radicale. Et c'est pas bien d'être radicale (vieux réflexe de fille qui s'énerve vite). Evidemment, il peut être agréable de faire des rencontres impromptues. Ce qui est hyper lourd et désagréable, c'est le truc gratuit et déplacé. Et malheureusement, c'est très très très souvent comme ça.

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    3. "Maintenant, quelque soit la raison qui pousse une personne à en aborder une autre, il faut que chacun comprenne que quand c'est non, c'est non. "

      Malheureusement, il existe de nombreux sites et vidéos de "conseils en séduction" qui enseignent aux hommes qu'une femme qui dit non pense oui, et qu'il est nécessaire d'insister.

      On est en plein dans la culture du viol, là : "non" veut dire "oui" et "oui" veut dire "oui", à se demander pourquoi ils posent la question.

      Ceci dit, je pense qu'on peut aussi blâmer les andouilles qui pensent que dire "non" quand elles pensent "oui" les rend intéressantes.

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  17. "chienne" "salope" "tu m'excites" susuré par un mec répugantn. Ben si il y a de quoi en faire tout un plat. J'espere sincerement que cette courageuse jeune fille ne subira pas de représailles

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    1. je l'espère aussi! car effectivement le sexisme et le manque de respect vis a vis des femmes resurgit!
      Elle a vraiment bien fait de réaliser ce petit film!
      Et ouvrir le débat sur le sujet!

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  18. Merci pour cet article.
    Merci de nous déculpabiliser.
    Désolée, mais cela ne me flatte pas de me faire aborder par des monsieurs qui ont l'âge de mon père voire même de mon grand père. Encore ce matin, habillée en jean et en tee shirt, tenue basique, on m'a klaxonnée. Des mecs m'ont déjà insultée de "sale p***" alors même que j'étais avec mon copain. Pourquoi? Parce que j'avais eu le malheur de porter une robe. Oh pardon! Et je précise (parce que certains estiment qu'il y a du racisme derrière nos propos) que les auteurs de ces propos étaient des mecs typiquement "aryens".
    J'ai lu aussi : mais pourquoi attendre pour vous révolter? En attendant, vous faisiez quoi?
    Mais sachez qu'on se défend. C'est clair qu'avec mes 50kgs toute mouillée, je n'ose pas tout le temps rembarrer les mecs lourds, mais il m'est arrivé de sortir un bon " connard" en pleine rue. On se défend, quitte à passer pour une hystérique.
    Je tenais aussi à dire que certains viennent m'aborder de manière très polie. Et je leur réponds avec le sourire. Voilà, un compliment reste un compliment, je ne suis pas complétement hystéro à hurler sur le premier mec qui vient m'aborder. Mais il y a des limites entre ce genre de comportement et les mecs qui te "matent" depuis le début de la rue, qui te sifflent, qui viennent te parler en baragouinant, qui regardent seulement ton décolleté. Et si tu as le malheur de dire "non" (PARCE QUE OUI ON SAIT DIRE NON) et bien là, on devient : la salope/la moche/ le vieux thon.
    Merci encore pour cet article. En espérant que cela fasse avancer les mentalités.

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  19. Je suis une "nana" plutôt bien élevée, et oui, il m'est arrivé de draguer des mecs dans les rues, dans des musées, des endroits publics... je regarde, je ne fonce pas dans le tas affamée... NON, désolée de vous décevoir, les femmes ne sont pas toutes programmées pour marcher dans les rues comme des robots parisiens ;-)

    Draguer exclusivement dans les bars le soir, vous avez dû voir trop de soaps made in USA... Un brin de fantaisie ne nuit pas à la santé.

    Sinon, d'accord avec vous, les insultes et les contacts physiques non sollicités sont du harcèlement moral ou sexuel, à bannir du quotidien des femmes, question de respect.

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    1. 1) je suis pas parisienne.
      2) La démarche de robot c'est pour les moments ou j'entends les sifflements animaliers qui précèdent la grosse drague bien lourdasse qui se termine par un "salope" tonitruant. Pas vraiment le genre de moment ou j'ai envie de chalouper.
      3) Je ne drague pas dans les bars. Je laisse faire la vie. Le hasard, les rencontres, tout ça. Oui, parfaitement. Mais comme tout le monde, faut que je sois disposée. Or, lorsque je dois me rendre d'un point A à un point B pour une raison précise et qu'un type, même très gentil se fout sur ma route pour me dire qu'il adore l'implantation de mes cheveux, ou la courbure de mon popotin, non, ça ne s'y prête pas. C'est même très lourd. (Je pense notamment à se type hier qui a surgit devant moi alors que j'étais en vélo, manquant de me faire tomber, pour me dire que je roulais à contresens - ce qui était faux - et qu'il était là pour me sauver d'une amende, et à qui j'ai répondu "je connais le code de la route, je n'ai pas besoin de votre aide" et qui en retour m'a répondu "pff, je voulais juste t'aider, va te faire foutre")

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    2. 1. Je n'ai été insultée qu'une seule fois dans les rues de Bruxelles ; depuis, j'ai appris à repérer de loin ce genre de voyous...j'ai eu la chance de vivre dans un pays latin où les compliments fusent dans les rues, pas les insultes ni le harcèlement made in Africa/Maghreb ! Il faut oser le dire si les femmes veulent vraiment lutter contre le harcèlement de rue.

      2. Se rendre d'un point A à B n'exclut pas de croiser des êtres humains ni de rester humaine. Ce que vous appelez lourd est une intrusion dans VOTRE zone de confort qui ne correspond à aucune norme universelle. Vous en êtes consciente, j'espère ? NB : je ne confonds pas "conversation amicale" avec "harcèlement", bien évidemment.

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  20. Ce matin Avenue de Clichy, deux femmes, des mamans avec des enfants en poussettes...il fait tres beau, il y a cette lumiere rasante du petit matin quand la Fourche s eveille....L une d ele a un magnifique boubou, un wax magnifique vert et bleu avec ces bijoux en or cuivre...L autre a une robe extravagante, un rose qui pete, avec un camee vert....Sur le camee une magnifique femme et la phrase "jourmee de la femme 2010".....Je suis la derriere elle et je les trouve magnifiques....Je les depasse et me retourne vers elle...Elle me voient et la je leur dit "je trouve vos robes magnifiques mesdames, vous etes tres elegantes".....S'ensuit un grand rire sonore et un timide merci.....Suis-je devenu un harceleur ?

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    1. Bien sûr que non. Mais peut être qu'elles t'ont concidéré comme étant lour. Pourquoi? PArce que c'est peut être la 7ème fois de la journée qu'on leur a dit. Peut être étaient elles en train de parler d'un sujet grave. Peut être n'avaient elles pas la tête à ça. Un compliment peut faire plaisir si les circonstances s'y prêtent, et s'il n'engage pas forcément à autre chose. Mais le problème, c'est que comment discerner ta sincérité des "lourderies" des 12 types qui nous ont fait le même compliment que toi?

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    2. En fait, ce sont les gens comme toi qui sont lourds, Almira. Ceux qui ne voient qu'à travers des oeillères, tu sais, qui n'élargissent pas leur champ de vision et qui ne voient dans ce monde que leur petit nombril de personne mal dans sa peau.

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    3. " S'ensuit un grand rire sonore et un timide merci "

      pourquoi timide ? qu'espérais-tu en retour ? dis-nous tout...que l'on sache enfin pourquoi un homme se sent obligé de saluer une femme élégante dans la rue ;-)

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    4. On ne voit pas à travers des œillères, au contraire, nous avons les yeux grands ouverts sur une réalité qui nous touche tous les jours et qui apparemment échappe encore à certains...
      Ne pas faire la différence entre de la drague courtoise et le harcèlement c'est déjà un problème mais en plus, insinuer que les femmes en font des tonnes et qu'elles sont à moitié hystériques, alors ça, c'est le bouquet !
      Encore un commentaire qui prouve que le respect, c'est pas pour tout de suite, hélas !

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    5. Eh ben merde alors je suis un harceleur dis donc....Mais en fait je m en tape, je vais continuer tiens....Je vais continuer a dire aux femmes elegantes qu elles le sont...Je vais continuer a parler foot avec le marchant de journaux ( l arrivee de Zlatan tout ca..) ...Pas comme une Amelie Poulain de bazar qui voudrait faire le bien autour de lui...Non, parce que ca me fait du bien a moi....Paris creve du manque de communication....Je ne vais plus dans le metro depuis des annees car le fait de voir de gens les yeux rives sur les phones/pad/tablette ou les oreilles encombrees de Dr DRE me foutent le cafard....Je continuerai a feliciter les mamans qui ont fait de si jolis spoutniks sur les tetes de leurs enfants quand je vais chercher les miens a la sortie de l ecole...Je continuerai a dire au primeur que a etal est magnifique, je persevererai a dire aux gros balaises de la rue de Douai que leur tatouage fait par Tin-Tin sont magnifiques....Je sourirai aux bebes, je caresserai encore plus les clebards attaches devant les boulangeries...Et puis merde demain et ce meme si elle en a rien a foutre et que je suis le quinizieme a lui dire et que c est pas la pour ca: jirai dire a Madame Laine que le fumet de ses lasagnes du jeudi embaume et que ca me ravit.....samedi j irai voir les congolais a cote du Quick et je leur dirai que leurs tenues claquent et qu'ils sont supers elegants avec leurs super shoes et les attaches cases en croco made-in Kinshasa....Je continuerai a parler aux gens dans les embouteillages, eux sur leur scoot et moi sur le velib.....Hier un couple de transgenre canadiens a ete agresse en pleine rue du fait de leur choix sexuel (personne n a rien dit, car on ne dit rien du tout dans cette ville}......Magre tout je CONTINUERAI a conplimenter les mamans de la rue des fleurs avec leurs beaux atours, a complimenter YATOO MARKET car son etalage sent toujours bon.....Et puis demain j irai voir les hindous du SITIS MArkEt qui viennent de s'installer , je n ai pas l intention d aller acheter mais juste pour leur dire bonjour et leur souhaiter la bienvenue.....Oui je complimenterai les femmes, les chiens, les bebes (ohoh chien et femme dans la meme phrase).....Alors si c est ca harceler, t inquiete je m'en vais te harceler, je ne te demande pas ton 06 , je ne te demande pas de boire un cafe, je ne te demande meme pas de me repondre....Je vais juste te dire merci car tu m as donne du plaisir, tu m as donne du beau sur un moment de trottoir et ce que tu sois homme, femme , bebe, peche plate, croissant au beurre, chorba, tattoo, mec, petite vieille

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    6. Tu deviens harceleur si parce que tu as dit quelque chose que tu trouves gentil, tu es persuadé que la personne à qui tu l'as dit DOIT absolument t'accepter dans ton univers / conversation / etc... Tu le dis, on ne te répond pas (ou à peine), ben tant pis, tu fais avec et tu ne vas pas ni penser que l'autre est mal élevé ni l'insulter. L'autre a le droit de ne pas avoir envie de te parler, là maintenant tout de suite. Et puis c'est tout.

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  21. En fait, je crois qu'on se pense tellement important, qu'on imagine qu'un compliment de notre part doit forcément ensoleiller votre journée. Du coup on se sent important beau et pouvons passer une bonne journée. Alors qu'un compliment de G Clooney ou de moi ne vous fera pas le même effet. Du coup je vais me vexer et à partir de là ou je me renfrogne et dégage ou je deviens carrément agressif (insultes etc).. C'est aussi bête que ça je crois.
    Alain De Loin.

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  22. Sur le principe assez évident et partagé par tous du respect d'autrui (que ce soit son physique ou ses decisions), je pense qu'on ne va pas épiloguer...Tous le monde es td'accord pour dire qu'on ne touche pas un/une inconnue dans la rue et qu'on accepte quand celui-ci nous dit NON; cela s'avère être d'un grande évidence...
    Par contre, et cela a déjà été pointé via des commentaires précédents, je trouve que ne vouloir cantonner les rencontre entre personnes à des lieus/moments definis, c'est quand même bien dommage.
    Nous sommes des humains, doué de raison mais cela n'enlève pas nos cotés instinctifs (pour ne pas dire animales) qui du coup sont tous sauf raisonnable. Alors oui, je rencontres des inconnues dans la rue, et outre le fait que j'accepterai si elle me recalait, je pense sincèrement que pointer du doit TOUS les hommes qui abordent au lieu de focaliser votre coup de gueule sur les "harceleurs" n'est pas judicieux. Tout a dejà été dit dans les précédent commentaires. La dernière phrase de l'article est assez paradoxale d'ailleur. Allez chercher un exemple chez le sexe opposé pour appuyer le propos n'est pas la meilleurs stratégie, car nous ne fonctionnont pas pareil. Les "harceleurs" sont l'expression des reminiscence de mysoginie existant encore dans l'inconscient des hommes modernes; je ne les excuses pas, mais les restes de société patriarchale ou les hommes disposait des femmes selon leurs desirs ne disparaitrons pas rapidement. Ca viendra alors patience, en attendant tachez de toujours exprimer votre désaccord sans baisser la tête et sans avoir honte de "passer pour une hysterique"...On ne devrai jamais avoir honte de demander le respect qu'on mérite. Je m'arreterai là.

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    1. NON, le harcèlement est une déviance comportementale, interdite sur le lieu de travail par la loi. Votre conception de l'homme est fausse. Un problème d'éducation, sans nul doute.

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    2. "NON, le harcèlement est une déviance comportementale...". Je ne pense pas que le commentaire plus haut le dit. Il s'agit selon moi d'une confusion dans les intentions des hommes, qui ne sont pas homogènes.

      Je suis un hommes et lorsqu'il s'agit de comportement violent (verbalement ou physiquement) je condamme evidemment l'acte sans ambiguité. Lorsqu'il s'agit de personnes vous abordant poliement et sans insistance, n'en voulez pas à la personne qui procède ainsi car je peux vous assurer que nous autre hommes ne sommes pas conscient d'être sans doute le 15e de la journée à vous complimenter. Au contraire si nous en etions sur, notre ego nous dissuaderai de le faire. Vous pouvez dans ce cas précis en vouloir à la gente masculine entière, de tenter de faire votre connaissance simplement parce qu'il vous trouve charmante (ou plus d'ailleur), mais dans ce cas d'un contact courtois, vous pouvez tout aussi bien refuser de façon ASSUMé et je pense que dans la grande majorité, ça s'arretera là(je ne parle pas des cas violent bien sur).

      Si une partie (grande ou petite peu importe) des hommes n'accepte pas d'essuyer vos refus de façon violente, ce n'est pas a tous les hommes d'en payer les conséquence ... La liberté des uns commence là ou fini celle des autres. Au même titre que votre decision de continuer ou pas a faire connaissance avec cette personnes qui vous aborde dans la rue, je n'imagine pas evoluer dans un monde totalitaire ou je n'ai pas le droit de parler à une personnes dans la rue, parce que je ne sais pas si ça va la déranger ou pas.

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  23. Ah les clichés et les simplifications ont de beaux jours devant eux.

    Je me permet d'ajouter ma modeste contribution, d'abord il est idiot de faire entrer le racisme dans ce débat qui n'a rien à y faire. Je suis un homme, mais pour en avoir parler avec des amies par le passé, j'étais au courant du phénomène et celui-ci n'a pas de frontière de milieu social ou culturel. L'anecdote pire qui m'ait été racontée a été l’œuvre d'une homme d'une cinquantaine d'année au physique tout à fait blanc et à l'allure respectable dans une avenue du XVIeme arrondissement, donc un quartier très bourgeois.

    Seuls les mots et le vocabulaire change, les attitudes restent les mêmes et elles ne sont pas les bienvenues.

    Maintenant, il faut différencier les approches. Ce dont on parle ici n'est pas vraiment de la drague, c'est plus une tentative vouée à l'échec (j'ose espérer) de baiser, et cela se sent.

    On peut entrer en contact dans la rue avec quelqu'un, quel que soit la circonstance, mais il y a manière de le faire, et quand on est sincère et véritablement désireux de connaître quelqu'un cela se sent.
    Il y un regard différent, une attitude différente qui je crois ne nous fait pas passer pour des harceleurs. Le sourire gourmand face à un morceau de viande appétissant n'est pas le même que le sourire charmé et amoureux.
    Transmettre son intérêt avec une certaine élégance légèreté et sans insistance suffit amplement, nul besoin d'être vulgaire ou de tomber dans des clichés, qui, cela se sent, auront été déjà répétés 50 fois à d'autres filles dans la journée.

    Il faut prendre en compte le fait que malgré vos tentatives que vous jugez originales, vous êtes le trentième du jour à aborder une fille, cela fatigue. De plus, une attitude agressive provoque un replis défensif et une méfiance à l'avenir pour toute forme de contact.


    En résumé, ça arrive tous les jours (même si c'est sans doute plus fréquent en milieu urbain visiblement), à tout type de femmes par toute sorte de mecs.
    Cela ne conduira jamais une fille à coucher avec vous et au contraire nuira à toute possibilité de vraie rencontre dans le futur (pour vous ou d'autres).
    Cela crée un climat de méfiance et de tension entre les genres nuisible à tous (au plus de tant d'autres problématiques).
    Cela ne vous rend pas plus viril, mais plutôt pathétique (quel courage de traiter une fille de salope dans la rue, faut être sacrément burné).
    Cela ne vous fait qu'affichez du mépris pour les femmes en les objectivant, et prouve que vous n'avez pas compris grand chose à la vie.

    Or donc, quel intérêt, pourquoi poursuivre ?

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  24. De toute façon je ne pense pas que les harceleurs, visitent et encore moins lisent ce qu'il se dit ici.

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    1. Il suffit de voir le premier commentaire pour voir que si ;)

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  25. très bon post et réponses aux commentaires qui reflètent bien l'étendue d'un réel problème que je déplore et, bien évidemment condamne (tout mec que je sois).

    la question finale me pousse à réagir juste pour raconter une anecdote où, en tant qu'homme j'ai aussi été victime d'harcèlement de rue (je passe les tentatives de drague ou les remarques homophobes venant de mecs à l'époque où je portais les cheveux longs): je sortais du taff à minuit pressé d'attraper mon RER de retour vers ma banlieue quand, sur les grands boulevards, une voiture s'arrête à ma hauteur et ses 2 occupantes m'interpellent pour me proposer d'aller boire un verre avec elles. je refuse poliment mais en les remerciant néanmoins de leur intérêt avec humour mais il faut croire que le simple fait de répondre n'a fait que les encourager car elles m'ont suivi pendant 5 minutes sur plusieurs centaines de mètres, en insistant ("allez viens, on te raccompagne chez toi après si tu veux") puis en me complimentant avec des rires bien gras sur mon fessier ou ma gueule jusqu'à ce que je puisse enfin me débarrasser d'elles en leur disant au revoir au moment de m’engouffrer dans la station de métro.

    bien évidemment je ne me suis jamais senti en danger comme aurait pu le faire une femme dans une même situation inversée. je n'en tire pas non plus de fierté car les 2 nanas en question avaient la 50aine et semblaient bien imbibées. je tenais juste à signaler vu que cela semble pour certain(e)s improbable que, oui, DES femmes (pas toutes) peuvent pafois être aussi lourdes que DES hommes (pas tous)... ;)

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  26. hey Almira tu lâche ton msn et ta webcam, vasy fais pas ta radine!!!

    Scusez moi pas me retenir msieur dames :D

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    1. ah non, pitié, je veux bien me faire emmerder par un abruti qui me sifle parce que j'ai pas de moustache, mais franchement, MSN... On est en 2012 que diable.

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    2. :D c'est vrai, scuse :D c'est tellement triste ce que je lis ici que bon voilà jvoulais rire... bref :)

      ps: ceci dit je crois que le harcèlement par internet peut aussi être pris en compte même si il fait moins de dégats? Je ne sais pas trop.....

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    3. juste pour ajouter que souvent les gars qui font peur aux femmes, les harcèle, ou les font juste ch... font souvent très souvent également peur, font ch... les gars dit 'normaux', la majorité... En tout cas moi ils me font peur, ils m gâchent l'ambiance!! Mais chut hein, pas peur moi suis un homme hein si on te demande!

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  27. Je me souviens. Années 90. J'ai 16 ans, j'ai trouvé un (premier) petit boulot d'été à La Défense, et je suis beaucoup plus féminine qu'aujourd'hui...
    Voilà pourquoi.
    Je porte un tailleur jupe + veste avec des petits talons. Une tenue, qui, il faut le dire, me va très bien :) Il est 18h-18h30 : l'heure de pointe. Je traverse le hall de la gare de La Défense pour rentrer chez moi, et je sens quelqu'un marcher sur mes talons. Il marmonne quelque chose de manière répétitive. Je me retourne à moitié tout en marchant.
    Lui : costume-cravate, 30-40 ans. Et ce qui m'a marqué (j'avais 16 ans): il est barbu, et je trouve ça malsain, même si je n'ai rien contre la barbe en règle générale.
    Surtout, je l'entends:"Viens, viens, j'ai une grosse b***. Viens... !"
    Mon coeur se met à battre la chamade, j'accélère le pas dans ce hall gigantesque.
    Tout ça parce que je suis bien habillée, en fille, et que cela me va bien. Ca l'excite, et il ne se gêne pas pour me le faire comprendre, ce pervers.
    Désormais, j'ai relégué mes tailleurs et autres jolis vêtements au placard, et je préfère de loin porter jeans, t-shirts, pulls et talons plats. Et toujours marcher vite dans la rue. Dommage :(

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  28. Anecdote :
    Ma mère et au volant d'une voiture d'un certain prix. Elle s'arrête à un feu rouge, avenue Foch à Paris.
    Il s'approche : "C'est combien pour faire un tour ?"
    Ma mère "Trop cher pour toi!"
    Le feu passe au vert. Elle démarre.
    :)))

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  29. Magnifique post pour moi qui inonde mon facebook de "mais laissez moi tranquille je suis pas un bout de viande motherfucker" au point d'inquiéter mes proches, au point qu'on me propose de porter sur moi différentes armes, au point d'avoir un couteau dans un de mes sacs.
    Mon travail fait que soit je sors de chez moi à 5h du mat, soit j'y rentre entre 21h30 et 23h... et à la différence de beaucoup de collègues qui sont posés définitivement j'habite assez loin de mon lieu de travail (raisonnablement pourtant)et en plus dans une zone plus industrielle que résidentielle du coup si ça dégénère au milieu des entrepôts, je pourrais toujours crier... Selon mes horaires et les jours fériés (qui ne le sont pas pour moi) j'ai très rarement des transports jusque chez moi, souvent que la moitié et parfois je dois faire les 45minutes entre chez moi et mon travail à pied. Jusqu'à présent le harcèlement avait beau m'énerver profondément il était suffisamment rare et concentré sur certaines zones que ça ne me dérangeait pas mais là c'est sans arrêt.... Au centre ville je dois calculer mes déplacement tout les mètres pour éviter les remarques, parce qu'on les voir venir de très loin et ça rate rarement, et que une fille dans la rue à 23h ou 5h du mat est forcément là pour baiser, bien sûr. Je me fais rarement insulter (peut être parce que en plus je suis quelqu'un d'assez androgyne dans mon look, j'aime pas le maquillage, les gros décolleté et les tenues hyper sexuées) mais ma colloc qui a des horaires similaires et qui aime porter des mini-short elle, prend cher. Moi je me fait harceler presque autant mais être une salope, j'suis qu'une pute discrète on a le droit de me "respecter" faut croire. Mais mon pantalon de travail, j'me suis dit qu'il me moulait un peu quand même, alors pour bien cacher mon cul j'avais commencé à emporter avec moi ma salopette large et déchirée pour rentrer le soir, histoire de pas avoir à opter définitivement pour le taxi quand je peut pas prendre le bus de nuit.... première tentative je me fait siffler au bout de 10min, laissons tomber alors... je me contente de prier pour pas faire la rencontre qui me fera passer tout mon salaire dans les taxis.

    Et ça ça concerne le trajet mais les clients qui pensent que j'en ai quelque chose à faire de c'qu'ils pensent de la couleur de mes cheveux ou de mes yeux quand je travaille, et un collègue qui tient à me parler de mon "gros cul" à toute les sauces et qui trouve ça super rigolo...

    MERDE ! MERDE ! MERDE ! Même moi qui déjà n'étais que moyennement convaincue sur ma féminité, qui préférais me considérer "entre les deux" je me retrouve à calculer les angles pour que mon cul soit dirigé sur un mur à chaque fois que je me baisse pour qu'on arrête de me faire penser que je ne suis qu'un trou joliment orné ! Laissez moi me respecter ! Laissez moi respecter les hommes ! Ne plus penser que quand on me parle c'est qu'on a forcément envie de me la mettre ! Laissez moi ne plus être haineuse, méfiante et agressive !

    Et s'il vous plait messieurs les "gars biens" au lieu de s'insurger contre cette pauvre Almira qui a si bien su vous montrer ce qui se passe dans notre cerveau dans son dernier paragraphe. Si vous voulez avoir le droit de déclarer votre flamme a une inconnue qui vous fait vraiment craquer dans la rue sans qu'elle vous prenne pour un malade, aidez nous à vous croire ! Aidez nous, insurgez vous avec nous contre ces gens ! Réagissez quand vous le voyez, vous qui avez le droit de respect dans leur tête ! Ils faut que tout le monde s'y mette si on veut retrouver notre dignité, et la confiance en autrui...

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    1. merci pour ton commentaire. Cet édit m'a coûté. Je voulais pas l'écrire. Mais je me suis cru obligée de le faire parce qu'on m'a accusé de pas aimer les mecs, et de tous les mettre dans le même panier. Quant à l'argument "ouais mais nous aussi on aimerai bien se faire brancher dans la rue, vous plaignez pas", il me fait gerber. Il y a une vraie hypocrisie sur le sujet. On en a des trucs à déblayer!

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    2. Y'a pas si longtemps, je pensais qu'on avait déjà gagné.... la réalité s'est imposée subitement et j'me sens franchement accablée

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  30. Je ne vais pas dire que tu exagères dans ton dernier paragraphe parce que je suis dans le même cas que toi. J'ai l'impression que beaucoup manquent aujourd'hui d'éducation et surtout ne connaissent pas le respect d'autrui. Il y a deux heures, un gars me regarde dans sa voiture (alors que j'étais assise à côté de ma mère), et commence à se mordre la lèvre et à jouer de sa langue d'un air soit-disant langoureux/flatteur/sensuel. Il a pas eu l'air de comprendre mon doigt d'honneur (geste vulgaire, certes, mais dans une voiture sous la colère, on me pardonnera), vu qu'ils m'ont klaxonné, avec ses potes, juste après.
    Je ne suis pas contre qu'on m'aborde poliment dans la rue, mais faudrait-il que cela arrive. Il est insupportable de ne pas pouvoir sortir sans subir des regards/gestes/paroles tendancieux, qui donnent l'impression d'être un pauvre bout de viande dans la vitrine du boucher. Faire dévier le débat sur le racisme ou sur une dériver des relations sociales ou quoi que ce soit de ce genre : ce n'est qu'une manière de contourner le problème ou plutôt, de ne pas en parler.

    Autre anecdote qui m'a vraiment marquée : un homme, que je vois souvent traîner dans la ville où j'habite, passe près de la file dans laquelle je me tiens (restauration rapide) et tape violemment les fesses de la femme qui passe devant moi. Je lui hurle dessus en lui demandant ce qu'il se passe dans sa tête. Personne d'autre ne réagit à part mon amie et moi. La jeune femme part, mais l'homme reste, et s'amuse à nous frôler, à passer très près derrière nous sauf que, bien décidée à ne pas me laisser faire, je me tourne ostensiblement pour le fixer. Il a mis 5 minutes à partir et je peux dire que je n'étais pas tranquille quand je le croisais dans les rues ou quand je le voyais passer devant chez moi, par la fenêtre.

    Est-ce qu'on peut reprocher aux femmes de se méfier? De ne pas apprécier d'être dévisagée, observée de bas en hauts, ou tout autre choses de genre? Je m'emballe/m'embrouille peut-être un peu mais certains commentaires me révoltent, et si aujourd'hui, on se méfie parce qu'on nous demande l'heure, ou parce qu'on nous dit gentiment que l'on est jolie, c'est certainement à cause de ces comportements déviants qui prouvent que beaucoup manquent d'éducation et ne connaissent pas la notion de respect d'autrui, ou du moins, de respect de la femme, dans ce cas là. Se battre pour la liberté sexuelle, pour les droits de la femme, pour le port de la minijupe ou tout autre chose n'implique pas que l'on doit être considérée comme une proie/un vide-couilles/un morceau de viande.

    Une femme, sur twitter, a osé écrire que le harcèlement sexuel était, majoritairement, "imaginaire" et que c'était les femmes qui interprétées mal des gestes et actes anodins. Quand je lis, je crois rêver, et je pense que ça prouve bien à quel point les mentalités ont encore besoin d'évoluer dans notre pays.

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    1. Des anecdotes comme les tiennes, j'en ai des caisses. Le type en voiture qui fait des va et viens en voiture et qui a chaque fois qu'il arrive à mon niveau baisse la vitre en mimant un bisou (c'est tellement flatteur un bisou, non?), ou les jeunes de 14 ans qui marchent 10m derrière moi en me criant "tu suces, tu suces, tu suces?" (oh ça va, c'est des gamins, ils rigolent). Par contre des souvenirs d'un garçon qui aura su m'aborder intelligemment dans la rue... je n'en ai pas. Est ce parce que j'ai occulté le souvenir, ou parce que ça n'est jamais arrivé? J'ai peur de connaître la réponse.

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  31. Pour ma part j'ai pris le parti de systématiquement remercier les hommes qui me font des compliments dans la rue en souriant et en les regardant dans les yeux, mais - règle d'or- sans jamais ralentir mon pas.
    Ouais, après une longue réflexion, et avoir constaté que les jours où les hommes ne me parlaient pas dans la rue, je ressentais une sorte de manque de compliments, j'ai décidé de les remercier de faire l'effort de verbaliser un truc sur mon passage.
    Ceci concerne environ 80% des hommes qui m'abordent, et je reçois beaucoup de bonne humeur en retour de mes sourires.
    Dans 10% des cas restants, je souris parce que je me sens en danger physiquement et qu'au moindre mot de travers, ça peut tourner à la catastrophe.
    Les 5% d'après, je me tape direct des insultes ou des réflexions comme "Je vais te bouffer la chatte" (et ça, ça vient souvent de vieux de 70 piges). Dans ce cas, je trace et j'insulte. Et je me suis battue deux fois.
    Enfin, les 5% restants, ce sont les mains au cul, à la chatte, aux seins, une pelle forcée même une fois, par un mec qui mangeait un kebab avec oignons, et bien entendu, la bite en érection sur la cuisse, sur la fesse, ou le type qui se paluche devant moi (la première fois, j'avais 12 ans).
    Voilà, c'est ça la street life à Paris.
    Lumineux, sexuel et poisseux.

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  32. Ben, je vais dire que les gens qui vous parlent dans la rue ne sont pas seulement pour les femmes et quelque soit la longueur de la robe. La petite vieille dans le TGV qui demande si c est bien la voiture 27, on va faire simple il y avait avant la porte un ecran qui indiquait le numero et en rentrant un autre au dessus des portes coullisantes. Forcement la vue laisse a defaut. J aborde pas les filles dans la rue parce que le plus souvent j en ai pas envie, j aime pas la vulgarite, je veux dire pas les gros mots mais comment elles sont vulgaires.
    En tant qu homme je me fais beaucoup aborde, ca m enerve plus qu autre chose. Je voyage beaucoup pour mon travail, donc je mange le plus souvent le soir dans un restaurant. Incroyable, le nombre de personne qui s emmerde et surtout ceux qui s incrustent, parce qu ils pensent que vous vous faites chier autant qu eux. Ca va de la femme qui soit disant bosse dans la mode et est sappee comme un epouventail et explique quelles fringues, je devrais porter. Entre temps elle a reussi a renverser son verre sur le livre que je lisais bien tranquillement. Je suis poli j ai rien dit.
    Le mec qui explique qu il a un business sur internet ou il vend des sex toys (veridicte). Je suis poli, jai fait fait la conversation. Simplement moi mon livre j aimerais bien le poursuivre. Le lendemain, j ai dit que je voulais pas parler, parce que dans ma journee je l avavais deja trop fait. Mon plat est arrive, dans le mille il s est assis en face de moi et s est incruste. Je suis poli je ne parle pas la bouche pleine, dommage.
    Alors le harcelement est partout, surtout si on n aime pas parler et qu un bouquin c est mieux. La petite vieille, l epouventail, le mec aux sexes toys, c est mon quotidien. Je suis un mec et le harcelement est pour les deux sexes, pour les femmes sans doute plus oriente vers le sexe, pour les mecs c est plus planche billet des qu il y a un joli costard-cravatte. Je soutiens l idee de cet article sur la pauvrete et surtout la pauvrete relationelle et emotionelle. Les gens s emmerdent et ceux qu ils le font, s imaginent que c est pareil pour tous. Faites des sudokus, acheter un livre, apprener a lire, mais faites pas chier ceux qui demandent rien a personne surtout s ils ont un livre.

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  33. Je suis admiratif de ma copine qui n'a jamais cédée à cette pression et qui continue de se balader en jupette / décolleté / maquillée / coiffée / apprêtée / etc.

    Parfois, quand je croise une fille que je trouve belle, je fais un sourire. Sans savoir pourquoi, c'est juste parce que les filles sont belles et c'est sans arrière pensée. Je n'avais jamais imaginé que ça puisse gêner, mais tu as raison, quand vous sortez acheter du pain vous n'avez pas à vous faire emmerder ! Ne serait-ce que par un sourire, après tout je ne souris pas à un mec que je trouve bien...

    J'ai honte d'être un mec quand je lis certaines histoires. J'espère que ton texte, ceux des autres et cette vidéo feront changer les choses et que les hommes prendront consciences que vous avez le droit d'être tranquille !

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    1. Un gentil sourire, c'est pas une intrusion!
      Et ta copine a raison. Il y a des jours ou je renonce à m'habiller comme j'aime parce que je sais que je vais me faire emmerder. Mais j'ai tort de faire ça. Si je m'habille de manière féminine, c'est que je trouve ça joli, et que je me sens bien dans ses vêtements. C'est jamais un appel. C'est pas à moi de changer de fringues. C'est aux mentalités d'évoluer!

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    2. Mon dieu ça fait peur. Le mec qui en vient à se demander si un sourire c'est pas déjà une agression...

      Tu peux sourire, et même aller lui parler, c'est pas interdit.

      Faut être poli, courtois, et surtout non, c'est non. Si la fille s'arrête pas, faut pas la suivre.

      A partir de là, tout est possible après !

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  34. Bien sur que ces comportements sont inadmissibles et condamnables : il faut le dire, le répéter et faire savoir que cela n'arrive pas que dans des pays lointains (une pensée pour ce très beau film "les femmes du bus 678" à voir et faire connaitre sur ce sujet).

    Mais j'avoue que ce glissement du dernier paragraphe, les réactions épidermiques à la boulangerie et la réaction de Ronan, bien sur chargés de cet excès que la volonté de provoquer des réactions commande, m'inquiète un peu et n'ont plus grand chose à voir avec le harcèlement de rue.

    Parce les lieux publics sont partagés, que la ville est une communauté, même dans une société empreinte de libertés individualistes. A vous lire, on se demande si la votre ville idéale n'est pas déserte, si votre commerçant idéal n'est pas muet, si le train parfait n'est pas fait de compartiments solitaires et oh grand dieu sans vis-à-vis. Oui nous sommes libres de ne pas être dérangés, mais les lieux qui le permettent existent : s'installer au vert ou en banlieue, dans une maison très individuelle avec une haie de tuyas bien haute et un portail électrique, s'acheter un taboulé chez Shopi à manger tranquillement dans sa chambre d’hôtel, roulez en voiture ou en scooter, faire ses courses sur OOShop. L'espace public est aussi celui de la communauté, celui on l'on peut croiser des gens qui crèvent de solitude, des gens un peu ailleurs, des gens courtois dont le compliment peut être sincère et gratuit.

    Les questions de limites sont souvent les plus délicates, mais il ne faudrait pas que la peur du geste déplacé en arrive à paralyser les relations entre hommes et femmes. Un ami vivant aux Etats-Unis n'ose plus proposer de l'aide à une femme pour porter une valise depuis qu'il s'est fait engueuler pour avoir adopté un comportement sexiste.

    Et plus près de chez nous, une question s'est posée dans mon environnement professionnel. Un collègue homme extrêmement délicat et respectueux dans ses rapports avec autrui avait eu comme stagiaire une future collègue avec qui il s'était bien entendu professionnellement. Désireux de conserver des liens professionnels avec elle, sachant qu'elle était appelée à travailler à l'échelon national, il nous interrogeait sur l'indélicatesse et les risques de mauvaise interprétation de lui demander ses coordonnées personnelles. 100 % des hommes ont trouvé cela déplacé, 100 % des femmes ont trouvé que cela ne posait aucun problème et ont trouvé les hommes totalement coincés et ringards avec leur prévention d'un autre age, voir sexiste puisque la question ne se serait pas posée avec un stagiaire homme. Mais si une femme sur dix (ou une sur cent) s'offusque d'un tel geste, faut-il qu'une forme de principe de précaution sociale prévale, au risque d'aseptiser encore un peu plus des relations professionnelles ?

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    1. +1000; c'est le commentaire le plus pertinent que j'ai lu jusqu'a présent. Objectif, sincère, et qui pointe du doigt l'exagération du dernier paragraphe par rapport à la pertinence des faits dénoncés. La rue est un lieu publique et si on veux être seul, on s'isole, POINT. On glisse un peu trop vers des condiération individualiste dans cette société et sans rejoindre AUGURE (1er commentaire), je pense vraiment que cette aseptisation des rapport entre les Hommes(homme/homme , homme/femme, femme/femme) es tassez représentative dun monde ou on est heureux quand on SE sent bien..la sacralisation du SOI face au monde exterieur en somme, à méditer...

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    2. Il ne faut pas confondre le harcèlement et une remarque anodine, ou encore l'évolution d'une relation. Quelqu'un qui demande juste un renseignement, ou fait un simple compliment poli, sans se montrer insistant, ne rentre pas dans ce cadre à mon sens.

      Pour votre collègue qui s'entendait bien avec sa stagiaire, il en va de même : il s'agissait d'une entente amicale de ce que j'en comprend, qui s'était installée au fil des mois. On est loin d'un cas de harcèlement, mais d'une évolution "normale" de rapports. Dans le plus mal interprété des cas, la demoiselle aurait pu pensé à que son collègue l'appréciait hors relations professionnelles, mais même si ça avait été le cas, elle aurait pu poliment refuser sans crainte de se faire insulter.

      Le problème c'est que dans la rue, face à des inconnus, on tombe vite dans la paranoïa. Et souvent à raison à cause de très mauvaises expériences. Pour ma part, chaque fois qu'un homme m'a complimenté, il s'est montré extrêmement insistant, ou m'a même suivie. Heureusement, je n'ai pas souvenir d'avoir été insultée.
      Mais la moitié du temps, il s'agit d'hommes ayant l'âge d'être mon père voir grand-père. Entre celui qui complimente poliment et me suivra sur quelques mètres pour me proposer en boucle un déjeuner, ignorant mes refus, et celui qui divague à moitié en décrivant mes formes, le malaise est différent mais bien présent.

      Soyons clairs : je ne me considère pas comme quelqu'un d'impoli, et j'essaye de ne pas ignorer des personnes qui me parlent. Ma première réaction si quelqu'un me parle, surtout si ça a l'air innocent, est de répondre. Même un simple merci. Si quelqu'un commence à me faire des avances et ne veut pas comprendre qu'un non, même poli, c'est un non, je me retrouve obligée de presser le pas pour m'éloigner et mettre un terme à la conversation, car la personne ne veut pas qu'elle s'arrête sur un refus. Et au final, se faire suivre, même sur quelques mètres de la sorte, et bien ça met très mal à l'aise. On fuit. On se demande si résultat, le fait d'avoir répondu à la personne quand elle nous a complimenté ne va pas être passé à ses yeux pour un encouragement... et donc on se met à tracer dans la rue quand on a l'impression qu'un homme va nous parler, pour ne pas courir le risque de se retrouver dans une situation embarrassante.

      Le pire cas que j'ai vécu - suite à une réponse à un jeune homme de banlieue qui me demandait l'heure alors que je sortais de chez moi - a été qu'il m'a suivi jusqu'à ma destination, pendant près de 15 minutes de trajet à pieds, insistant pour avoir mon numéro, mon mail, quoi que ce soit pour me recontacter. Il serait rentré dans l'immeuble chez la personne a qui je rendais visite si je ne lui avait pas donné un vieux mail à se mettre sous la dent pour qu'il ne pénètre pas à l'intérieur du bâtiment.
      Dans les semaines qui ont suivies, je l'ai croisé à de nombreuses reprises en bas de mon immeuble. C'était flippant. Mais heureusement il n'a jamais été agressif. Juste lourd.

      J'ai des amis masculins sur facebook qui commentent ce genre d'articles en disant 'olalala mais je vais plus oser dire bonjour à une femme de peur de passer pour un pervers'. D'autres qui le prennent pour eux en se disant que ce qu'ils font eux est innocent et qu'on ne devrait pas réagir ainsi, qu'on abuse... Stop !
      Mettons les choses à plat : (dans le commentaire du dessous vu que la limite de caractère m'empêche de tout mettre ;) )

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    3. Certes il y a des femmes parano, qui quoi qu'un homme dise vont mal l'interpréter, et redouter le pire, mais messieurs, ne rentrez pas vous non plus dans la paranoïa.

      Si vous n'êtes pas du genre à poursuivre une inconnue dans la rue pour avoir son numéro, à l'insulter, la tripoter sans son consentement, ou raconter à voix haute les pensées coquines qui vous viennent à sa vue, ne vous sentez pas visés !

      Mettons à plat autre choses : je ne suis pas un canon, mes amies qui ont vécu ce type de situation n'en sont pas non plus. Pour être honnête, je pense qu'il y a même des hommes qui se sentent plus en confiance d'aborder une fille moyenne plutôt qu'un mannequin. Après, il y a aussi les crétins qui, parce qu'une fille est jolie et ne cache pas ses formes sous un jogging ample vont la héler pour la traiter de salope... Là c'est encore un cas de harcèlement différent.

      Je ne pense pas qu'il faille en arriver à mettre place un "principe de précaution sociale", mais simplement avoir des relations normales et respectueuses d'autrui. "Ne faites pas à autrui ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse, à vous ou à vos proches". C'est aussi simple que cela.

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  35. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  36. Ouhlà, tu dois être vachement frustrée toi... Pete un coup... Puis baise aussi, ca te fera du bien...

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    1. ma constipation m'empêche d'avoir le moindre rapport sexuel, c'est pour te dire.
      (j'espère que ton commentaire n'est qu'une obscure plaisanterie? Que tu dis ça pensant que c'est très drôle? Que ton problème c'est juste que tu as un humour de merde? Rassure moi, s'il te plait. S'IL TE PLAIT)

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  37. Quelle confusion, Almira... Vous savez que vous avez exagéré. Non pas sur le fond de votre billet, mais plutôt sur la reflexion que vous proposez sur la fin... Est-ce vraiment ce que vous voulez? Un monde tel, que parler à une personne du sexe opposé est forcément une intrusion? Et si je parle à UN inconnu et que je suis homosexuel, ai-je le droit? Et si c'est dans une boulangerie plutot que dans un club libertin? Tous ça est très confu. Votre émotion à pri le dessus sur la pertinence de votre avis, que je trouve très interressant soit dit en passant. Le fait de condamner sans ambiguité TOUTES tentatives d'approche d'inconnus dans la rue, j'assimile cela à du TOTALITARISME ... celui là même qui condamne tous les usagers de la routes en les pénalisant des Ralentisseurs mauvais pour TOUS les véhicules, ceux des bon conducteurs ou des chauffard...
    l'etre humains est un être doué de raison comme je l'ai lu plus haut. Nous n'avons pas tous la même notion de raisonnabilité et c'est le propre des société. Toutes les couches de la population ressentent les injustices symptomatiques qui sont décrites ici pour les femmes (les noirs, les handicapés, les pauvres, les musulmans, les homosexuels). Toutes ces injustices sont condamnables et ce n'est pas pour autant que les solutions ce trouve dans une crystalisation des rapports entre le groupe concerné et les autres... Au contraires, il faudrai continuer a favoriser le lien entre toutes les populations humaines, communiquer pour sensibilisé l'autre à ces propres ressentis, pour qu'il avance et évolue!
    La solution passe par des article comme le votre, par les échanges qu'il suscite, mais pas par la séparation abusive comme panacée, non je ne crois pas que c'est ce que nous voulons. Alors Oui à la prise en compte de la parole des femmes vivant mal les harcelements de rue, mais non au replis communautaire, car c'est bien de cela dont il s'agit. Les hommes et les femmes ne sont pas des commnauté distinct,ils appartiennent au même groupe d'humains; il ne faut donc pas avoir des logiques communautaire pour regler les problème de vivre ensembles qu'ils vivent entre eux... Au plaisir de lire une réaction sur mon point de vue...

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    1. Je crois que l'auteur de l'article a déjà précisé plusieurs fois qu'elle avait conscience de l'extrémisme de son dernier paragraphe. Je ne pense pas qu'elle prône le totalitarisme et le repli communautaire. Sinon elle n'affirmerait pas son amour pour les hommes qui savent bien se tenir.

      Pour ma part (homme, hétéro), si je croise régulièrement une personne et que nous finissons par nous dire bonjour, alors peu à peu ce n'est plus un(e) inconnu(e). C'est là que se créée la communication entre les gens et le tissage d'une communauté au delà du cercle des amis et de la famille. Je sais qu'en prenant le temps, les liens se fabriquent peu à peu et sans heurts. Une fois ces premiers liens tissés, il devient possible de faire un premier pas, avec toujours le respect de l'autre quelque soit la réponse. Le reste vient tout seul et j'ai rarement eu besoin de recourir à des "techniques de drague" pour sortir avec une fille.

      En clair, c'est cette obsession pour le "je veux tout, tout de suite" et le pathétique "j'ai pas l'temps" qui nous plongent dans cette impasse hantée par la peur de la solitude. Prenez le temps, respirez. Un jardin magnifique ne pousse pas en dix minutes.

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  38. Je n'aime pas utiliser cette comparaison, mais si on dit à ces dragueurs lourds d'imaginer se faire aborder/siffler/interpelleretc. par des homosexuels clairement en chasse, là leurs leçons aux femmes ne marchent plus. (La plupart des gars ne trouvent pas ça flatteur si un gay vient les aborder, ben c'est pareil pour les femmes envers les hommes)

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  39. Chouette billet. Il ne faut rien lâcher.

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  40. Oh mais c'est vrai, je l'avais presqu'oublié, enfoui, les tours de quartier que j'ai pu faire à pied pour semer un très encombrant vieil homme qui tenait absolument à venir me "faire découvrir la vie" chez moi.
    Ce soir là je suis restée longtemps sous la douche, pas qu'il m'ait touchée, mais l'odeur de ma peur qui me collait…

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  41. Venez vivre a Montreal :)
    Je passe l'ete en mini short et jupe courte (Ca ne m'aurait meme pas traverser l'esprit a Paris), personne ne m'emmerde.

    La seule fois ou un mec relou m'a fait chier depuis 1 an que je suis ici (le classique mec bourre en plein aprem qui insiste 20 fois pour prendre un cafe avec toi), un vigile est sorti de nulle part et lui a hurle dessus. J'ai trouve ca fou. Et puis surtout j'ai trouve anormal de trouver ca fou. Pourquoi en France personne ne reagit devant un mec qui colle une fille alors que ca fait 20 fois qu'elle lui dit de la lacher?

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    1. Sauf qu'à Montréal y'a pleins de beaux compliments que tu recevras pas même si ils sont pensés de peur de te manquer de respect. M'enfin ostie que les femmes sont belles :-)

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  42. "Du moment que vous vous permettez d'arrêter une fille dans la rue pour lui faire une remarque sur son physique, vous lui manquez de respect"


    Merci ! Merci ! Merci ! Merci de le dire !

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  43. Alors, bon. Je vais m'arrêter sur le dernier paragraphe. Il se trouve que ma copine a été rencontrée dans la rue.

    Et que lui ai-je dit ? Ce qui s'est passé pour que je l'arrête dans la rue. Que j'étais avec deux amis en train de rejoindre une terrasse de café, que je l'ai croisée, et que son regard ainsi que son sourire m'ont soudainement donné envie d'aller lui parler.

    Je lui ai dit bonjour, avant, je l'ai fait avec de la bonne humeur, et surtout je me suis vite présenté. Tout ça en laissant évidemment la porte ouverte au refus, c'est légitime.
    Et puis je lui ai dit que j'avais pas le temps de tailler la causette comme ça, mais que on pourrait le faire à un autre moment. Et ce qui s'est passé. Etc

    Alors oui, c'est légitime d'aborder des filles dans la rue, tant que c'est naturel, courtois, avec le sourire et surtout pas à la manière boulet qui suit la nana pendant des kilomètres.

    MERCI

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  44. Un article qui résume avec bon sens la situation

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  45. "Bouhouhouh tout le monde veut me payer des verres et coucher avec moi bouhouhou je suis trop belle c'est dur la vie".

    Elle sont dures vos vies, ça vaut vraiment le coup d'en faire un reportage, un hashtag et de nous casser les couilles. Cette manie de vous inventer des problèmes, on devrait vous envoyer dans un pays du tiers monde pour vous redonner le sens de la mesure.

    Pauvres connes.

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  46. J'arrive très tard dans cette discussion mais en lisant ce poste, j'ai l'impression que tu prètes/projettes des intention sexuelles à tous les hommes qui t'approchent ...

    Il existe des échanges simplement humain entre les gens, je me doute bien être tombé sur un blog de fémisnistes extrèmes mais quand même je suis assez choqué de ta vision des rapports entre individus.

    Je discute tous les jours avec des hommes et des femmes croisés au hasard mais je n'ai jamais des intentions sexuelles avec eux ...

    Tu dois avoir une sacrée vie de robot si tu ne veux jamais interagir avec les autres quand tu fais tes courses ou quand tu te rends au travail.

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  47. Purée de punaise, c'est la misère!
    Misère intellectuelle, misère sociale mais surtout misère sexuelle! Moi je suis un mec qui bosse dans les troquets et toute l'année je sèche verbalement des mecs (pas fatalement pétés) pour qu'ils foutent la paix aux gonzesses qui rentrent dans le bistrot! Pas qu'ils aient l'intention de les faire chier, vu que leur grande prétention les pousse à croire à l'agrément de leur compagnie!!!! mais simplement,ils ne pigent pas qu'elles sont peut-être juste venues s'enfiler un petit kawa ou un demi et pas chercher du zob de poivrot!
    Jusqu'à récemment je m'étais fixé comme règle de pas intervenir tant que j'étais pas sollicité, mais j'ai changé mon fusil d'épaule par simple colère. je supporte plus l'irrespect. N'imaginez pas que les abrutis qui vous parlent comme ça respectent qui que ce soit, même si la forme que ça prend envers les femmes est la plus violente !

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  48. Excellent article et le petit film m'a faite bien marrer. Malheureusement ce phénomène n'est pas réservé à la France, j'avais vu un reportage en Egypte où un troupeau de mec en rut courrait après une pauvre fille, une journaliste s'est d'ailleurs faite abuser sexuellement là-bas. Dans ces pays quand une filles se fait violer c'est elle qu'on tue et pas le violeur. Mais au Japon c'est pas mieux, j'y suis allée passer deux mois, j'y ai vu des femmes et surtout des gamines se faire peloter dans le métro sans broncher. Les Nippons n'insultent pas, mais ils sont très manuels.

    Les pubs, les films, les téléréalités montrent souvent une image dégradante de la femmes, même le mouvement féministe ukrainien "femen" ne fait rien pour arranger les choses, leurs manifs exhibitionnistes à la con n'ont pour but que d'exciter la libido des queutards honk honk.

    Un jour un type m'a traité de "salope" dans la rue et un petit vieux lui a répondu "Tu dois sûrement confondre cette charmante jeune femme avec ta maman", ça lui a mis la honte et ça à fait éclater de rire ses pôtes.

    La dernière solution pour les plus collants s'appelle "Taser", j'ai testé et ça calme vachement bien.

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    1. excellente réponse du petit vieux ! XDD mais le taser est interdit que je sache ??

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  49. En Tunisie, j'ai souffert plus qu'en France. Je vivais dans la peur des hommes.Dans la rue je presse le pas et je ne parle pas à ceux qui me parlent ou m'insultent. Je m'habille avec des habits amples et ça ne suffit pas. Je ne mets pas de maquillage et ça ne suffit pas. Chez-moi, ma mère ne veut jamais que je me trouve seule avec un mâle même si c'est mon oncle.
    Lorsque le métro est plein à craquer, il m'est arrivé que quelqu'un bande et qu'il me colle du dos. Je poussais les gens devant moi pour le fuir mais il me colle d'avantage. La honte, la peur et le jeune âge font que j'avais peur de crier et qu'on me prenne pour une mauvaise fille.

    Le jour où je suis venue en France, je me suis sentie au paradis. Les garçons sont très respectueux et pour la première fois je ne déteste plus ce que je suis: être une femme!

    Remarque: pour perpétrer cette joie, je ne fréquente plus les quartiers sensibles, les commerces d'arabes, les stations sensibles...

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    1. C'est vraiment comme ça là bas ? O.ô

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  50. Augure est une pauvre petite chose, une pauvre petite victime qui voit des racistes partout. Moi, je suis beurette! Une arabe et tu vois quand un mec pense que, parce que je suis coiffée, maquillée et que je vais à la supérette en bas de chez moi sans mon mari, qu'il peut me servir des compliments pourris, m'insulter, ou carrément me "mettre la main au panier", je lui réponds que c'est un dégénéré (je suis polie) parce que nous les beurettes, on nous a appris à nous méfier des tordus, frustrés! Et ça ne fait pas de moi une raciste, pas plus que la réalisatrice du reportage. Mon frère va aussi "aux putes" parce que avec sa "tête de taliban", il ne peut pas se "pécho" une jolie blanche mais il ne dit pas que les blanches sont racistes, il dit juste que "mes frères me pourrissent la vie"...
    Alors Augure, dis à tes potes de dire à leurs potes qui eux-même diront à leurs potes que quand on a un peu d'éducation, on aborde pas une fille dans la rue. Chez les gens civilisés, il y a les bars, les soirées, les rencontres familiales où d'autres personnes leur présenteront des filles qui auront peut-être envie de discuter... ou quand on doit les vider, on va "aux putes".
    Et si vous vous passez le mots, peut-être un jour, on aura envie de s'arrêter et discuter avec vous...

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  51. jamais il ne m'est venu à l'idée d'aborder une fille que je ne connaissait pas!
    La seule raison qui pourrait éventuellement me pousser à le faire serait qu'elle perde son portefeuille, à ce moment là je cours lui rendre et ensuite je continue mon chemin.
    Je ne supporte pas lorsqu'une fille un peu vulgaire me hèle en rue! J'ai l'impression que tous les autres regards se tournent vers moi.
    je ne suis absolument pas timide. Juste poli et bien élevé.
    Le seul moyen de rencontrer une fille c'est l'amie d'un ami d'une amie...
    Dans un bar, le regard permet de savoir si on put se permettre ou pas, sans regard ou avec un regard de mépris, je laisse tomber.
    Merci pour ce très bel article! pour ma part j'ignorais que les femmes vivaient un tel calvaire quotidien. Mon ex femme qui est une très belle femme se faisait rarement siffler mais il faut dire que j'étais souvent très proche :)

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  52. Pauvre regard triste et étriqué de la vie que tu as Pascal. Donc pour toi, les rencontres c'est amie d'amis, seulement.

    Il ne faut pas qu'une majorité d'hommes pensent comme toi, alors ces gros cons d'harceleurs auront vaincu.

    On peut très bien adresser la parole à une fille dans la rue, en étant poli et bien élevé.

    Je le fais parfois, et combien d'entre elles m'ont dit qu'elles étaient ravies de telles rencontres, et aimeraient que ça se fasse plus souvent.

    Non, ne laissons pas les frustrés ternir le quotidien.

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    1. oh mais je n'ai absolument pas une vision étriquée de la vie, et je suis tout sauf triste :D
      Et les cons de harceleurs ne vont rien vaincre! dire qu'il y a un vainqueur et un vaincu correspond a entrer dans leur jeu de guéguerre à deux balles!
      Je pense, à moins que je sois fort naïf (mais la vie m'a montré le contraire) que les femmes savent faire la différence entre un boulet et un homme bien élevé!

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  53. La dernière fois qu'une nana m'a abordé dans un bar, je lui ai mis une tarte. Raz-le-bol de ces filles en chaleur qui m'abordent quand je sirote tranquillement un diabolo vert !

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  54. Je suis un homme,
    je me suis toujours demandé comment abordé une jolie femme dans la rue, mais heureusement ma timidité m'a toujours empêché de le faire... j'ai toutefois honte d'avoir sans doute eut des regards lubriques (ou presque) des fois... et il me semble que certains regards peuvent vous mettre autant mal a l'aise que des mots.
    J'avais sans doute peu conscience de l'excès de mes congénères, et je ne sais si je serais capable d'intervenir devant la situation.
    Il me semble que les deux sexes savent faire la différence entre le "bonjour, vous êtes charmante" qu'il soit lancé dans la rue ou a la boulangerie, selon la position et les actes des intervenants... si la dame marche rapidement en droite ligne ou qu'elle flane, si l'homme s'oppose a la marche ou la croise, selon le ton, si les regards ont été échangés avant ou non,.... il y aura toujours une part d'incertitude qui fait qu'heureusement un grand nombre d'homme seront retenu d'importuner la femme qui ne demande qu'a passer...
    pour les autres, sans solutions miracles, j'espère que cette publicité permettra de réagir un peu... sans avoir a légiférer, cette spécialité française malheureusement si souvent peu suivis d'actes.. d'ailleurs on voit mal lesquels a part mettre des policières pour piéger les harcèlements les plus flagrants...
    bon courage a vous mesdames, vous êtes malheureusement souvent seule face aux problèmes..

    c'est d'ailleurs vraiment un problème de société, et pas de guerre des sexes, j'ai noté d'ailleurs la remarque que certaines femmes peuvent dire "elle l'a bien cherchée", qui prouve que la mentalité qui pose problème n'est pas que masculine.

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  55. Vous les femmes, surtout les jeunes, il va vous falloir énormément de patience et de tolérance pour éduquer ces hommes gauches voir crétins qui ne savent pas exprimer leur manque affectif. Malheureusement cette façon de traiter les femmes se répand... c'est le choque des civilisations. Ici en Amérique du Nord ce problème n'existe presque pas, c'est plutôt l'inverse : y'en a pas de remarques, y'a rien c'est tout.
    J'admire les européens d'exprimer haut et fort leur admiration des femmes, mais c'est sûr que y'a aussi les crétins.

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